En 1 mois
Par un communiqué de presse daté d’hier, jeudi 15 janvier 2015, Toyota souhaite partager sa satisfaction d’avoir déjà enregistré 1.500 commandes au Japon pour son modèle électrique alimenté par une pile à combustible. La commercialisation de la Mirai a officiellement débuté le 15 décembre dernier. Les particuliers représentent tout de même 40% des engagements. Le reste est le fruit d’accords conclus entre des administrations gouvernementales et des entreprises, pour compléter leurs flottes. Géographiquement, les commandes proviennent de sites qui pourront le mieux approvisionner les réservoirs. Ainsi la ville de Tokyo et les préfectures de Kanagawa, Aichi et Fukuoka.
Un objectif de 400 sur 2015
Si le constructeur se réjouit si rapidement, c’est tout simplement parce qu’il avait annoncé un chiffre de 400 unités comme objectif des ventes sur le territoire pour l’ensemble de l’année 2015. Ce succès, à porter au crédit des aides substantielles accordées par le Japon à l’achat d’un véhicule à hydrogène, se traduit par un délai de livraison qui va en s’allongeant. En raison du grand nombre de commandes reçues, Toyota indique désormais une attente plus longue que celle prévue initialement.
Allongement des délais
Cet épisode, même s’il ne devait pas se prolonger, influera très certainement sur le programme de déploiement de la Mirai dans le monde. Elle devait arriver en Europe en septembre de cette année, franchissant les frontières de l’Allemagne, du Danemark et du Royaume-Uni, là où la distribution de l’hydrogène progresse au meilleur rythme. La France s’apprêtait, comme d’autres régions du monde, à attendre 2017. Si l’enthousiasme pour celle dont le nom signifie « futur » en japonais se confirmait, pas sûr qu’une montée en puissance de la production suffise à maintenir les échéances à moyen terme.
500 km d’autonomie
Pour rappel, le moteur électrique de la Mirai est alimenté par l’électricité produite grâce à une réaction qui se produit dans la pile à combustible entre l’oxygène de l’air et l’hydrogène stocké dans les 2 réservoirs haute pression d’une capacité totale de 122 litres. Sa puissance de 113 kW peut emporter la berline 4 places à une vitesse de pointe de 178 km/h. A un rythme moins soutenu, l’autonomie de l’engin flirte avec les 500 kilomètres.
Un titre qui se transmet
Par son succès, la Mirai restitue à Toyota son titre de leader dans la propulsion à l’hydrogène des voitures. Le constructeur japonais avait dû virtuellement le transmettre à Hyundai alors que la ix35 Fuel Cell s’affichait comme le premier modèle électrique à PAC à être officiellement commercialisé dans le monde. Le Coréen réussissait même à inaugurer en France les immatriculations pour ce type d’engins. Toyota, dont les travaux sur les piles à combustible sont antérieurs à l’intérêt de Hyundai pour la mobilité à hydrogène, prend aujourd’hui, en quelque sorte, sa revanche.
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Constructeurs, importateurs, collectivités, entreprises ou particuliers, rejoignez-nous et bénéficiez des nombreux avantages accordés à nos membres.
Vous souhaitez rester au courant des dernières nouveautés et recevoir une notification dès qu'un article est publié, inscrivez-vous à notre newsletter !
