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100.000 vélos pour la mobilité des collaborateurs de Bosch Rédigé par Philippe Schwoerer le 14 Fév 2018 à 00:00 0 commentaires

L’entreprise allemande Bosch offre la location d’un vélo, qu’il soit ou non à assistance électrique, à utiliser aussi bien pour des besoins professionnels que privées, à 100.000 de ses collaborateurs en Allemagne. Avec cette opération, l’équipementier entend contribuer à améliorer la qualité de l’air dans les villes ainsi que la santé de ses cadres et salariés.

Equipementier

« Le VAE donne des ailes à notre comportement de mobilité et il représente l’un des moyens de transport les plus agiles, les plus confortables et tout simplement les plus intelligents de notre temps. Avec des effets positifs sur la santé, l’environnement et la société. Les composants à la pointe de la technologie et la grande liberté de conception des systèmes de motorisation Bosch sont au cœur de l’éventail de produits des fabricants de vélos – que ce soient les VTT, les vélos de trekking, de ville ou de tourisme » : ainsi l’équipementier qui propose, entre autres, des batteries, moteurs et ordinateurs pour vélos à assistance électrique, présente-t-il ces derniers sur son site www.bosch-ebike.com. On y retrouve parfaitement les objectifs visés par la mise à disposition des 100.000 engins.

RSE

Une opération de communication ? Oui, mais pas seulement ! Une volonté assumée de joindre les actes à la parole. Puisqu’il s’agit d’exercer une activité qui touche à la santé publique et à l’environnement, il est payant de montrer l’exemple par une campagne qui concerne aussi la responsabilité sociale des entreprises. Pour rappel, la RSE se définit comme la manière dont les sociétés intègrent, sur une base volontaire, des préoccupations sociales, environnementales et éthiques dans leurs activités économiques comme dans leurs interactions avec toutes les parties prenantes, dont les collaborateurs, mais aussi les clients et fournisseurs. Ici, la RSE s’applique à l’interne. Ce point de droit applicable aux entreprises en France, l’équipementier Bosch le réserve pour l’instant à ses collaborateurs allemands, dès ce mois de février 2018, dans le cadre d’un accord passé avec les représentants du personnel. Membre du directoire et directeur des relations industrielles chez Robert Bosch GmbH, Christoph Kübel estime : « Le vélo est bon pour le corps et l’esprit. Il encourage également la créativité, – parce que nous n’avons pas toujours nos meilleures idées à nos bureaux, mais plutôt en faisant des choses comme de l’exercice physique. C’est pourquoi la location de vélos est désormais une composante de notre culture de travail flexible ».

Jusqu’à 2 vélos

Ce sont même 2 vélos que peuvent louer simultanément les collaborateurs allemands du groupe Bosch qui sont en CDI depuis au moins trois ans. Les cadres et salariés concernés peuvent choisir un vélo à assistance électrique ou un modèle conventionnel en se rendant chez l’un des 4.000 détaillants locaux spécialisés qui participent à l’opération. Bosch prend ensuite le relais pour tout ce qui concerne les démarches autour de la location et de l’assurance des deux-roues. En option et à leur charge, les collaborateurs peuvent souscrire à une police protégeant les pièces d’usure.

20 millions

En Allemagne, ce sont 20 millions de personnes qui effectuent chaque jour des déplacements pour se rendre sur leur lieu de travail. Pour la moitié d’entre eux, ce dernier se trouve à moins de 10 kilomètres de la maison. « Dans les zones urbaines, les vélos à assistance électriques offrent le moyen le plus rapide de parcourir de telles distances. Une étude de marché Bosch a révélé que plus de la moitié des résidents allemands estiment que ces engins offrent une bonne alternative aux voitures. En outre, un tiers des personnes intéressées par un VAE voudraient l’utiliser pour des trajets quotidiens », plaide l’équipementier. « Les bicyclettes ne sont pas seulement le moyen le plus rapide pour se déplacer dans les zones urbaines, elles sont aussi les plus écologiques. L’utilisation du transport en commun, par exemple, laisse une empreinte carbone dix fois plus élevée par kilomètre parcouru qu’un vélo à assistance électrique », assure Bosch. L’entreprise voit donc dans les formules de crédit-bail pour ces engins une bonne opportunité pour se décider à jouer un rôle, aussi petit soit-il en échelle, dans l’amélioration de la qualité de l’air en ville. Tout comme chez nous en France, outre-Rhin, le gouvernement encourage l’utilisation des vélos. Ce sont 200 millions d’euros qui sont mis chaque année sur la table, en visant à augmenter la part du trafic cycliste de 12 à 15% pour 2020.

Santé

L’impact sur la santé de la pratique du vélo dans de bonnes conditions n’est plus à démontrer. Les études se succèdent sur le sujet, chacune apportant ses propres chiffres. Bosch se réfère à l’une d’elles, – sans autre précision que de localiser ses commanditaires en Grande-Bretagne -, pour affirmer que « le risque de développer une maladie cardiaque est de 46 pour cent moins élevé pour les personnes qui se rendent au travail à vélo que pour celles qui le font en voiture ou en train ». En cause, l’action bénéfique sur l’organisme de l’exercice physique et d’une meilleure respiration, qui « renforce le système immunitaire, améliore les pouvoirs de concentration et de réactivité, et procure un sentiment accru de bien-être physique ». Des effets positifs ont également été constatés sur l’activité cérébrale, « l’augmentation de l’apport en oxygène améliorant les capacités cognitives, tandis que le mouvement de pédalage circulaire et rythmique favorise la relaxation ». Et pour finir, la pratique du vélo stimule la libération d’hormones comme la sérotonine et les endorphines qui repoussent la dépression.

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