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CO2, Le Parisien rappelle que la voiture électrique est moins émissive Rédigé par Philippe Schwoerer le 12 Août 2019 à 00:00 0 commentaires

Dans un article daté du 11 août 2019 et intitulé « Vraiment écolo la voiture électrique ? », le quotidien exploite les chiffres de l’Ademe pour rappeler que sur leur durée de vie moyenne comprenant également la phase de recyclage, une voiture thermique émet environ 2,44 fois le volume d’équivalent CO2 d’une électrique.

Croisement des courbes

Après avoir ressorti le credo de Carlos Tavares, patron de PSA, sur le risque « d’un désastre écologique, mais aussi sociétal et économique », Le Parisien amorce son propre raisonnement en rappelant que si la voiture électrique émet plus d’équivalent CO2 à la fabrication, la phase d’utilisation finit par inverser l’avantage au bout de quelques dizaines de milliers de kilomètres. Ainsi, après 150.000 km parcourus, une voiture thermique aura libéré 22 tonnes d’équivalent CO2, contre 9 pour le modèle électrique.

Phase de fabrication

Lors de la fabrication, une voiture électrique cause le rejet de 6,57 tonnes d’équivalent CO2, contre 3,74 pour un modèle thermique. Globalement, la phase d’assemblage est moins vertueuse pour ce dernier 0,44 contre 0,36 T éq. CO2. C’est aussi le cas pour la fabrication des composants (hors batterie de traction) : 3,3 face à 3,06 T éq. CO2. Sans le pack d’accus, grâce à quelques composants en moins notamment au niveau du moteur, la voiture électrique est gagnante : 3,42 contre 3,74 T éq. CO2. C’est l’ajout de la batterie (3,15 T éq. CO2) qui fait pencher la balance est faveur du véhicule thermique lors de la fabrication.

L’art de bien doser la capacité de la batterie

L’évolution de cet élément majeur, complexe et incontournable d’une voiture électrique est en pleine évolution : pour une capacité énergétique supérieure, par exemple, le volume d’équivalent CO2 reste stable. Il n’en demeure pas moins vrai qu’une batterie moins importante permettra toujours de donner l’avantage au VE au bout d’un cumul kilométrique moins grand qu’avec un pack surdimensionné. D’où cette question qui doit rester dans toutes les têtes des acteurs de la filière : Que souhaite-t-on faire avec une voiture électrique ? Modérer l’impact des déplacements sur l’environnement ou reproduire les habitudes prises avec les modèles thermiques ? « Trop de ménages achètent des voitures électriques trop puissantes par rapport à leurs besoins réels », rapporte Maxime Pasquier, chef adjoint du service Transports et Mobilité de l’Ademe, et dont on retrouve le propos dans Le Parisien.

Phase de d’utilisation

Concernant la production d’énergie, avec le mix français, l’avantage est une nouvelle fois à la voiture électrique : 2,34 contre 2,42 T éq. CO2. Ce plus ne fera d’ailleurs que s’accentuer avec le développement des sources renouvelables employées pour obtenir de l’électricité. L’impact carboné du VE s’arrête là, alors que celui de la voiture thermique démarre vraiment ici, alourdissant son bilan. Et ce, directement en sortie du pot d’échappement. Sur 150.000 kilomètres, ce sont ainsi 15,84 T éq. CO2 qui vont être lâchés dans l’air. Au total, 18,26 T éq. CO2 sont émis par une voiture thermique sur ce kilométrage, soit 7,8 fois la valeur (2,34 T éq. CO2) attribuée au modèle électrique.

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