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Des trajets longue distance en voiture électrique, mission impossible ? Rédigé par Lauriane Dietrichs le 10 Juil 2019 à 00:00 0 commentaires

C’est le problème qui se posent surtout dans les pays où les distances entre les villes sont très grandes comme l’Australie. Un pays où le gouvernement n’est pas particulièrement en faveur des véhicules électriques et remet en cause régulièrement la puissance et l’autonomie de ces véhicules.

Sydney – Melbourne en une journée : c’est bien possible !

Scott Morrison, le premier ministre australien avait affirmé aux australiens qu’un véhicule électrique n’avait pas la puissance pour remorquer leur bateau ou leur mobil home. Une affirmation très vite contredite par les experts qui ont démontré qu’il est tout à fait possible de remorquer avec des véhicules électriques. Tesla avait déjà démontré leur capacité à tracter un avion, regardez la vidéo ci-dessous :

Récemment c’est l’ancien ministre du travail qui a déclaré que les véhicules électriques étaient pratiques pour se déplacer en centre-ville mais a remis en cause la possibilité de se déplacer de Sydney à Melbourne en voiture électrique avec la technologie actuelle.

On observe 871 kilomètres de distance entre Melbourne et Sydney soit environ 9h de route. En sachant qu’il existe peu de voiture ayant une autonomie aussi grande que ce soit électrique, hybride et même thermique, un et même plusieurs arrêts sont de toute façon obligatoires.
Un trajet possible donc si on organise des étapes en prenant en compte des arrêts aux bornes de charge (rapides) pour pouvoir avoir assez d’énergie afin d’arriver à bon port. Un calcul de trajet précis est proposé par Fact Check
Un trajet calculé sur le schéma ci-dessous :

La petite différence tout de même avec les véhicules thermiques, la recharge du véhicule électrique est plus longue que pour faire le plein d’essence. A part si on utilise un véhicule électrique fonctionnant à l’hydrogène.

Des arrêts nécessaires pour les conducteurs

Si les automobilistes se plaignent des arrêts liés à la recharge, ces arrêts seraient peut-être au final bénéfiques ! En effet sur les longs trajets il est conseillé aux conducteurs de faire des pauses toutes les deux heures afin de diminuer la fatigue et donc le risque d’accidents de la route.
Or, beaucoup de conducteurs ne respectent pas ces recommandations. Le fait de s’arrêter pour recharger le véhicule est donc à la fois une recharge pour la voiture et pour le conducteur qui reprend la route avec plus d’énergie.

Le cas de l’Australie

Notre homologue australien, Electric Vehicule Concil, parle de 6% de réduction de CO2 si tous les australiens passaient à l’électrique. D’après les calculs de l’organisation, la plupart des véhicules électriques répondent aux besoins d’autonomie de la majorité des australiens qui conduisent environ 38 km par jour, la recharge se ferait alors en moyenne une fois par semaine. Malgré le manque de soutien du gouvernement les ventes de véhicules électrique grimpent tout de même avec 67 % de croissance avec 2,300 voiture électriques et hybrides vendues en 2017.

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