← Revenir aux actualités

Essai Lexus IS 300h – L’hybride premium à la sauce nippone Rédigé par le 20 Août 2013 à 00:00 0 commentaires

Le groupe Toyota poursuit le développement de sa gamme hybride et adapte sa technologie essence-électrique à la nouvelle Lexus IS, disponible en France depuis le mois de juin. Pour le constructeur, l’arrivée de cette déclinaison hybride, boostée par un bonus écologique de 4.000 €, vise surtout à populariser le véhicule sur le Vieux-Continent et à venir concurrencer les modèles premium allemand.

Pour cette troisième génération de l’IS, dérivée du concept LF-CC, Lexus cherche donc à se différencier de l’offre concurrente en apportant une version hybride, l’IS 300h, combinant un moteur quatre cylindres essence 2.5 litres de 181 ch à un moteur électrique de 143 ch. Au total, le système développe jusqu’à 223 ch de puissance et annonce un 0 à 100 km/h abattu en 8,3 s.

Logées sous le plancher du coffre, les batteries Ni-Mh assurent une bonne répartition des masses tout en conservant un volume de chargement généreux de 450L, soit seulement 30 litres de moins que la version thermique.

Pour ceux qui souhaitent davantage de sensations, l’IS 300h peut se décliner dans une version F Sport qui, outre un design et un intérieur spécifique, permet au conducteur de choisir le réglage ‘Sport S+’. Attention néanmoins, les émissions de CO2 de cette Lexus IS 300h Sport passent à 109g/km dans cette configuration contre 99 g/km pour l’IS 300h de base.

Performances et consommation

Concernant la consommation, les 4.3 l/100 km annoncés sur la fiche technique du constructeur dépendront évidemment du style de conduite. Comme sur les autres modèles hybrides du groupe Toyota, il faudra donc avoir le pied léger pour parvenir à une consommation optimale.

De manière générale et durant notre court essai, nous avons constaté une consommation oscillant entre 5 et 7 l/100 km. Au-delà du style de conduite, il faut savoir que l’IS300h propose de nombreux réglages influant sur les performances et la consommation. Le conducteur peut ainsi choisir de rouler en mode « Eco » pour une consommation plus sobre ou en mode « Sport » voire « Sport + » pour des performances plus dynamiques.

En mode électrique, l’IS300h peut se mouvoir jusqu’à 65 km/h et le constructeur annonce jusqu’à 3 km d’autonomie. Et pour ceux que le silence de l’électrique perturbe, Lexus a doté son IS d’un générateur de son imitant une motorisation thermique via les enceintes. Une option évidemment (et heureusement) désactivable à tout moment…

Les tarifs – A partir de 34.110 € bonus déduit

Grâce à ses 99 g/CO2/km, la Lexus IS 300h est proposée à un tarif débutant à partir de 34.110 euros une fois le bonus écologique déduit, soit un prix équivalent à celui de ses principales rivales allemandes : BMW Série 3, Audi A4, Mercedes Classe C. Pour la version F-Sport, comptez à partir de 38.700 € bonus écologique déduit.

Grâce au bonus écologique, la version hybride s’avère même plus abordable que l’IS250, la version purement thermique de Lexus, qui se trouve pénalisée par un malus de 6.000 €.
Le véhicule peut également être proposé en location longue durée à partir de 399 €/mois après un premier loyer majoré de 5.400 € bonus déduit.

Des coûts de possession « imbattables »

Pour « enfoncer le clou », le constructeur insiste sur le coût de possession imbattable de sa technologie hybride et annonce que l’absence d’entretien ou de remplacement de certaines pièces permet au propriétaire d’une IS 300h d’économiser quelque « 1.500 euros pour 100.000 km » par rapport à un véhicule conventionnel…

De même, Lexus met en avant l’influence positive du système hybride sur l’usure des freins et des pneus et revendique « une économie équivalente à environ 1.250 € par rapport à ses rivales diesel 2.0 litres ».

A rappeler enfin, pour les sociétés, que l’IS 300h est éxonérée de TVS pendant deux ans. Un avantage financier supplémentaire par rapport à l’offre allemande…

Pour conclure

Avec l’IS300h, Lexus fait le pari de l’hybride pour tenter une percée sur le segment très convoité des berlines Premium. Reste à savoir si les consommateurs choisiront de délaisser les traditionnelles marques allemandes pour s’orienter vers le modèle hybride du constructeur nippon…

En France, le constructeur vise 800 immatriculations pour 2013. Au moment de l’écriture de cet article et depuis le lancement du véhicule, en de juin, 187 immatriculations d’IS ont été enregistrées, dont 176 hybrides. A suivre…

partager cette actualité sur :

Commentaires

Laisser un commentaire

Veuillez noter s'il vous plaît

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Rejoindre le réseau AVEM

Vidéos

Toutes les vidéos
Newsletter