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Felipe Massa, De la F1 à la Formule E et à l’apnée Rédigé par Philippe Schwoerer le 24 Oct 2018 à 00:00 0 commentaires

Le 4 novembre 2017, Felipe Massa a annoncé son retrait de la F1 à l’issue de la saison 2017, envisageant une reconversion en Formule E. S’il a testé une monoplace branchée Jaguar Racing, c’est chez Venturi que le pilote brésilien a signé en mai dernier. Un engagement qui l’ouvre à différents horizons, dont la découverte de la plongée en apnée avec Pierre Frolla, détenteur de quatre records du monde pour cette discipline, et dirigeant de l’Ecole Bleue installée à Monaco. Quel rapport avec la Formule E ? « Etonnamment, alors qu’on pourrait croire que l’apnée et la course automobile sont deux sports totalement éloignés, j’y ai vu des similitudes : la préparation, la gestion de la respiration, la volonté d’aller toujours plus loin et la quête de la performance. Il faut savoir qu’en course aussi, nous sommes sujets à des moments passés en apnée », témoigne Felipe Massa. Calendrier de la saison 2018-2019 et fin d’article.

2 disciplines très différentes

« Ce sont 2 disciplines que tout semble opposer : l’une se pratique sur circuit en ville, l’autre sous l’eau. Pourtant, la Formule E et l’apnée possèdent certaines similitudes », assure Venturi dans un communiqué de presse émis en date du 23 octobre dernier, afin de lever le voile sur un rapprochement entre 2 sportifs de haut niveau, profitable à chacun. L’initiation subaquatique du champion automobile s’est déroulée la veille, lundi 22 octobre 2018. L’opération démarre sur la plage par une séance de ventilation. « C’est un élément essentiel à la discipline car par un verrouillage du diaphragme, les apnéistes parviennent à gérer le manque d’oxygène sous l’eau ainsi que le stress », nous explique-t-on sur le document numérique. Suivront quelques exercices de yoga, complétés par des explications indispensables sur les bonnes pratiques de la plongée en apnée.

Révélateur de personnalité

Au large de Roquebrune-Cap-Martin (06), Felipe Massa s’est échauffé en descendant d’abord à une profondeur de 7 mètres, suivant à la seule force des bras le câble qui sert de guide et de jauge. Les immersions se sont ensuite enchaînées jusqu’à ce que le pilote atteigne les 14 mètres de profondeur, aidé d’un système lesté que l’on appelle « gueuse » et fixé sur le câble. Son entraîneur, Pierre Frolla, se montre satisfait de l’élève : « Felipe a réalisé une bonne performance pour quelqu’un de complètement novice dans la discipline. Je suis sûr qu’avec un peu d’entraînement, il peut faire mieux encore : pourquoi pas franchir la barre des 19 mètres, son numéro fétiche (rires) ? Plus sérieusement, j’ai compris dès les premières secondes que j’avais affaire à quelqu’un de doué, de déterminé et d’intelligent. Felipe est exactement le genre d’élève que l’on voudrait avoir tous les jours ».

Un échange

Pour un sportif, qui plus est de haut niveau, toute expérience susceptible d’améliorer les performances en compétition est bonne à prendre. « Ce que je retiens de cette expérience ? J’appréhendais plus pendant cette journée d’initiation à l’apnée que pendant la semaine de tests écoulée (rires) ! », s’amuse à répondre Felipe Massa qui a cependant un regard à la fois ciblé et des plus larges concernant son initiation subaquatique. « J’ai répondu à l’invitation de Pierre parce que je souhaitais découvrir cette discipline mais aussi parce qu’il travaille en étroite collaboration avec S.A.S le Prince Albert II de Monaco en faveur de la protection des mers et des océans. En tant que citoyen, père de famille et résident monégasque, je suis concerné par les problématiques de développement durable et la protection de l’environnement », détaille le champion automobile.

Echange

Au final, le rapprochement entre les 2 hommes va se poursuivre sur le mode de l’échange. Le champion automobile compte partager son expérience de pilote avec Pierre Frolla. D’abord chez Venturi. Puis dans le box de l’équipe lors d’une course programmée au championnat de Formule E. Mais pas avant le 11 mai 2019. Pourquoi ? C’est la date retenue pour le 3e e-Prix de Monaco, selon le calendrier qui a été révélé par la FIA il y a une douzaine de jours. La saison 2018-2019 s’ouvrira en Arabie saoudite, plus précisément à Riyad, le 15 décembre prochain. Suivront les épreuves de Marrakech au Maroc (12 janvier 2019) ; Santiago du Chili (26 janvier) ; Mexico City au Mexique (16 février) ; Hong Kong et Sanya en Chine (respectivement 10 et 23 mars) ; Rome en Italie (13 avril) ; Paris (27 avril) ; Monaco (11 mai) ; Berlin en Allemagne (25 mai) ; Berne en Suisse (22 juin), et New York, aux Etats-Unis, avec 2 courses (13-14 juillet).

Monoplaces Gen2

Pas mal de changements sont prévus avec cette nouvelle saison de Formule E. Arrivées et départs de pilotes, nouveaux constructeurs engagés, manches supplémentaires, etc. Ce sont cependant les nouvelles monoplaces qui vont cristalliser toutes les attentions, avec une autonomie doublée qui dispensera d’un changement de voiture à mi-course. Une puissance augmentée aussi du côté de la motorisation qui gagne 50 kW, en passant à 250 kW. De quoi atteindre les 280 km/h et pulvériser les 100 km/h, départ arrêté, en 2,8 secondes. Poids de l’ensemble voiture + batterie + pilote = 900 kilos environ. A l’extérieur, quelques modifications notables également : un nez très large, un carénage intégré à la carrosserie, un aileron arrière minimaliste, le nouveau halo de protection devant le pilote, et une bande Led pour communiquer diverses informations en cours d’épreuve.

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