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Hyundai commence à lever le voile sur sa Ioniq Rédigé par Emmanuel Maumon le 27 Jan 2016 à 00:00 0 commentaires

Sur ses terres, à Séoul en Corée, Hyundai vient de commencer à lever le voile sur sa future Ioniq, une voiture qu’il présentera officiellement début mars au salon de l’auto de Genève. Avec cette berline écologique, le constructeur coréen marque sa volonté d’investir massivement dans le développement de nouveaux modèles à motorisations dîtes alternatives. Un domaine dans lequel il compte investir plus de 8 milliards d’euros d’ici la fin de la décennie. Véhicule compact à hayon, la Hyundai Ioniq s’annonce comme un concurrent direct de la Toyota Prius 4 ou de la Chevrolet Volt, mais aussi comme un rival de la Nissan Leaf ou de la future Chevrolet Bolt, le modèle 100% électrique que General Motors vient de dévoiler au salon de Detroit.

Un modèle décliné en 3 versions

Si le constructeur coréen peut ainsi s’attaquer simultanément à plusieurs segments du marché, c’est parce qu’il présente un modèle décliné dès l’origine en 3 versions : hybride, hybride rechargeable et 100% électrique. Pour Hyundai, il s’agit là d’une première dans le monde de l’automobile. La commercialisation de la Ioniq ne devrait pas trop se faire attendre puisque selon Dave Zuchowski, le patron de la branche américaine, la Hyundai Ioniq sera commercialisée aux Etats-Unis dès le troisième trimestre 2016 pour les versions hybride et 100% électrique, tandis que l’hybride rechargeable rejoindrait les concessions américaines au quatrième trimestre. Si rien n’est encore définitivement acté, un calendrier similaire devrait être appliqué dans quelques pays européens, et en particulier en Allemagne où sa commercialisation est annoncée pour l’automne.

Les caractéristiques de la Ioniq hybride

Lors de sa première présentation à Séoul, Hyundai a dévoilé les principales caractéristiques de la version hybride de la Ioniq. Celle-ci combinera un moteur essence quatre cylindres 1,6 GDI de 105 ch à un moteur électrique de 32 KW (44 ch) alimenté par une batterie lithium-ion polymère installée sous les sièges arrière pour optimiser la répartition des masses. Au total, l’ensemble développe une puissance cumulée de 104 kW (141 ch) et un couple maximal de 265 Nm sur le premier rapport (235 Nm sur les rapports suivants). Cette motorisation est associée à une transmission à double embrayage et à six rapports DCT-6. Deux modes de conduite seront proposés : Eco et Sport. Ce dernier disposant de passages de rapports plus rapides et d’une puissance accrue.

Le mystère reste bien gardé sur la version électrique

Si Hyundai a présenté les grandes lignes de la version hybride de la Ioniq, le mystère reste pour l’instant bien gardé sur celles de la version 100% électrique et il faudra sans doute attendre le salon de Genève pour en savoir plus, notamment sur sa motorisation, son autonomie et les temps de recharge de la batterie. Ce que l’on sait déjà, c’est que, tout comme les autres versions, elle comportera quelques innovations sur le plan environnemental. Le capot moteur, le hayon et certaines pièces seront en aluminium afin de réduire le poids et d’améliorer l’efficacité énergétique. Hyundai annonce d’ailleurs un coefficient de pénétration dans l’air (CX) de 0,24 ce qui en fait l’une des voitures les plus aérodynamiques du marché. Le caractère écologique de la voiture est poussé assez loin avec notamment l’emploi de matériaux recyclés et, plus curieusement, de végétaux. Ainsi les contre-portes sont faites d’un alliage de plastique recyclé, de bois et de pierres volcaniques, tandis que les peintures sont constituées, entre autres, d’huile de soja et que de la canne à sucre est utilisée pour le ciel de toit ou les tapis.

Pilotage automatique et technologie au rendez-vous

La Hyundai Ioniq fera aussi la part belle aux nouvelles technologies avec en particulier la présence de nombreux systèmes de sécurité comme des détecteurs d’angles morts avec détection de trafic arrière, un freinage d’urgence automatisé, un régulateur de vitesse adaptatif ou un dispositif d’alerte de franchissement de ligne et d’assistance au maintien dans la voie. En somme, un système d’aide à la conduite et de pilotage automatique similaire à celui de la Tesla Model S. Par ailleurs, la planche bord comporte un écran LCD de 7 pouces en guise de combiné d’instrumentation, avec un affichage haute résolution de nombreux compteurs numériques, ainsi qu’un second écran central compatible avec les applications Apple CarPlay et Android Auto, ou encore un support de charge par induction magnétique pour les smartphones. Des nouvelles technologies qui accompagnent l’entrée de Hyundai dans une nouvelle ère, celle de véhicules soucieux de l’environnement et dotés de motorisations propres.

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