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La Chine pousse son programme en faveur des voitures électriques Rédigé par Philippe Schwoerer le 02 Oct 2017 à 00:00 0 commentaires

Jeudi dernier, 28 septembre 2017, le ministère chinois de l’Industrie et des technologies de l’information a levé le voile sur son programme en faveur des « véhicules de nouvelles énergies », en particulier les modèles électriques et hybrides. Première étape : 2019, avec un quota fixé à 10% des voitures neuves vendues sur place.

20% des ventes pour 2025

L’annonce effectuée la semaine dernière s’appuie sur une feuille de route qui prévoit au moins 20% de modèles « propres » dans les ventes de voitures particulières en Chine en 2025. Le premier palier est fixé à 2019. Tous les constructeurs d’automobiles qui produisent ou importent en Chine au moins 30.000 d’unités par an devront vendre au moins 10% de « véhicules de nouvellesénergies ». L’année suivante, le quota passerait à 12%. Les industriels concernés, que le gouvernement chinois souhaite voir s’impliquer davantage dans les modèles plus vertueux pour l’environnement, aussi bien pour des questions climatiques que pour résister à la concurrence internationale, savent d’ores et déjà qu’ils doivent viser les 20% pour 2025.

Partenariats

Renault, PSA et tous les constructeurs qui se tournent vers la Chine pour doper les ventes mondiales de leurs modèles ont bien fait d’y mettre un pied, la plupart du temps par le biais de partenariat avec des constructeurs locaux. Sur place, le marché est en pleine croissance et s’apprête à dépasser les 30 millions de véhicules vendus à l’année. Parmi ces mastodontes : Dongfeng Motor qui s’intéresse de prêts à nos grands groupes. L’alliance Renault-Nissan et lui ont créé fin août dernier eGT. Cette coentreprise mise sur une petite voiture électrique hyperconnectée bâtie sur une plateforme exploitée jusque-là principalement comme support à de petits SUV et 4×4 des villes. Elle ne coûterait pas beaucoup plus de l’équivalent de 6.500 euros !

Cohérence à établir

Pour PSA qui a également pris l’habitude de nouer des partenariats avec Dongfeng Motor depuis des années, la situation est moins facile à soutenir et souffre d’une certaine incohérence. Carlos Tavares va devoir revoir son discours au sein duquel il a pris l’habitude d’émettre des réserves sur l’avenir et l’impact environnemental de la voiture électrique (Voir notre article). Qu’on ne s’y trompe pas : il s’agit bien moins de s’inquiéter de notre planète que de gagner du temps dans la course à l’électromobilité où PSA n’est pas bien positionné actuellement. Une situation héritée d’une politique peu volontariste dans le domaine, appuyant une gamme branchée sur des partenariats pas vraiment gagnants car insuffisamment soutenus ou mis en avant : Venturi pour d’anciennes générations de Peugeot Partner, Mitsubishi pour les Citroën C-Zero et Peugeot iOn, et Bolloré pour la E-Méhari. En attendant, BYD s’est fait spécialiste en engins électriques, débarque en France, notamment en ouvrant une première usine en France, à Beauvais (60), où seront fabriqués des bus survoltés.

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