Selon l’AFP, quatre sociétés seraient intéressées pour la reprise de Mia Electric, placé en liquidation judiciaire en mars dernier par le tribunal de commerce de Niort.
Parmi les candidats à la reprise figurerait la société NSD2 (Network Strategy Distribution Development) dirigée par Michel Albrand, industriel qui connait bien le milieu de l’électro-mobilité puisqu’il a été l’importateur du camion électrique Modec. E4V, fournisseur des batteries de la Mia Electric, et l’entreprise 4H Holding, qui a déjà racheté le constructeur Lumeneo en fin d’année
voir actu précédente, seraient également positionnées.
Le quatrième candidat serait le consortium allemand « Mia Generation » dont fait notamment partie l’ex-Présidente de Mia Electric, Michèle Boos.
Un partenariat avec Bolloré ?
Ségolène Royal, qui préside encore jusqu'à fin mai le Conseil régional, actionnaire de la société avec 12% des parts, a par ailleurs indiqué que Mia devrait nouer des accords de partenariat avec le fabricant de camions Libner et avec Bolloré, pour installer sur ses modèles ses batteries électriques.
Sur les 200 salariés que comptait l'entreprise, 70 seraient maintenus au maximum, selon les repreneurs. Le tribunal de commerce de Niort examinera les offres le 7 mai prochain.
Posté le 26-04-2014 à 10:39:30 par Le fait que Ségolène Royal...
... soit redevenue "importante" n’a évidemment rien à voir avec ce regain d’intérêt, bien sûr ! :)
Posté le 30-04-2014 à 13:05:43 par Pedro
Les batteries Bolloré qui s’autodéchargent complètement en moins de 72h, en voilà une bonne idée pour redresser une société moribonde....
Posté le 13-05-2014 à 12:35:07 par philippeimac
Le CG du Poitou ne détien que 12%, autrement dit 88% des parts de Mia lui échappent: pourquoi donc toujours réduire Mia à Ségolène Royal?
Du reste, fallait-il ne rien faire et laisser couler Mia ou tenter de le sauver? Le reproche est facile mais qu’auriez vous fait vous?
Pour ma part il me semble que c’est le dernier repreneur qui n’a pas tenu ses promesses car en n’apportant pas assez de capitaux, il n’a même aps été en mesure d’assurer la production et les livraisons du carnet de commande!
Maintenant Mme Royal peut bien dire ce qu’elle veut, la décision appartient à un juge de tribunal de commerce sur la liquidation effective des actifs de Mia ou la validation d’un repreneur.
La différences avec les précédents repreneurs c’est que cette fois personne ne propose apparemment de relancer la production et donc à ce stade on peu dire que la Mia est déjà morte.