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Mobilité électrique – Les conditions actuelles ne permettent pas l’essor du marché selon l’ACEA Rédigé par le 09 Jan 2013 à 00:00 0 commentaires

Dans un récent communiqué l’association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) tire la sonnette d’alarme et précise que, dans les conditions actuelles, le véhicule électrique a peu de chance d’atteindre ses objectifs.

La situation économique actuelle associée à la baisse des ventes du secteur automobile est la principale cause évoquée par l’ACEA. Cependant, l’association met également en avant l’adoption trop lente d’un standard pour les infrastructures de charge, la fragmentation du marché due à des politiques incitatives non coordonnées à l’échelle européenne, le manque de soutien à la filière R&D et le manque de visibilité quant au développement des infrastructures de charge.

« L’électromobilité peut représenter une solution à long terme à nos problèmes de mobilité. Cependant, nous avons besoin d’avoir les conditions adéquates si l’on veut vraiment faire décoller le marché. Seule une pleine coopération entre les différents acteurs (prestataires de services, fournisseurs d’infrastructure et d’énergie, organismes de normalisations, constructeurs etc…) soutenue par les gouvernements et les institutions européennes permettra de réaliser de réels progrès » souligne Ivan Hodac, Secrétaire Général de l’ACEA.

L’enjeu de la standardisation

« La normalisation de la prise de charge est un enjeu majeur et fait partie des conditions préalables au décollage du marché » précise l’ACEA. Cette standardisation permettrait « de rassurer les investisseurs, de développer des économies d’échelle, de réduire les coûts pour toutes les parties prenantes et demeure essentielle à la bonne acceptation des usagers ». Même si la filière s’est entendue pour la mise en œuvre d’une prise unique à travers une série de recommandations publiées l’an dernier par l’ACEA, l’association déplore l’absence de progrès réalisés.

De fait, l’ACEA vient de revoir ses prévisions à la baisse avec un taux de pénétration du marché estimé entre 2 et 8 % pour la prochaine décennie.

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