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Swan : Le vélo à assistance électrique urbain vu par O2Feel Rédigé par Philippe Schwoerer le 19 Déc 2014 à 00:00 0 commentaires

Moteur dans le pédalier

Avec la batterie amovible retirée de son emplacement sur le porte-bagages, difficile d’identifier du premier coup d’œil que le Swan est un vélo à assistance électrique. Les moyeux de roues ne laissent apparaître que les disques de frein, et, à l’arrière, le dérailleur. Le pédalier, lui, reçoit élégamment les lignes principales du cadre. Et pourtant c’est bien là que se cache le discret mais puissant moteur Shimano Steps d’à peine plus de 3 kg et de 50 Nm de couple. Est-il utile de rappeler les avantages d’un tel positionnement ? Stabilité du fait de l’abaissement du centre de gravité, précision de pilotage sur revêtements instables (sable, gravier, etc.), efficacité dans les montées. Et du côté pratique, changer une roue, notamment lors d’une crevaison, ne se transforme pas en galère.

VAE haut de gamme

Si le dessin de l’engin semble à la fois pur et robuste, moderne et intemporel, le secret de cette alchimie est dévoilé par une simple phrase de présentation sur le site de O2Feel : « Issu d’une collaboration entre O2Feel et un designer, le vélo électrique Swan offre des lignes à la fois sobres et raffinées, inspirées du diamant ». L’engin qui sera livré en blanc ou noir dès avril 2015 prétend se hisser dans le haut de gamme du genre. Son fabricant a mis tous les atouts de son côté pour cela. Et déjà techniquement : freins Shimano hydrauliques à disques 160 mm, jantes Alex MD19 à double paroi, cadre aérodynamique en aluminium hydroformé, fourche suspendue, etc. Beaucoup apprécieront la petite touche vintage portée sur la selle et les poignées.

Jusqu’à 120 kilomètres d’autonomie

Sur le terrain, l’autonomie du Swan peut s’étendre jusque 120 kilomètres. Elle est bien entendu dépendante du niveau d’assistance choisi : eco, normal, high. Une petite pression sur un bouton permet de changer de vitesse en souplesse. L’opération est gérée électriquement par le dérailleur Alfine 8 Di2. En cours de route, le cycliste peut s’appuyer sur les indications communiquées en temps réel par un écran digital amovible. Il restitue le niveau d’assistance, la vitesse instantanée et l’autonomie restante. A la fin du trajet, la batterie lithium 36 V – 418 Wh peut être rechargée sur le secteur en 3 à 4 heures.

2 tailles

Si l’engin se veut avant tout mixte et urbain, la somme des technologies embarquées permet à son utilisateur d’envisager un peu tous les types de déplacements : au quotidien pour aller au travail, et le week-end ou pendant les vacances pour des balades culturelles, reposantes ou plus intenses. Avec ses différents réglages à la potence et à la selle, ainsi que ses 2 tailles de cadre (T45 et T48 respectivement en 26 et 28 pouces), le Swan s’adapte aux personnes de 1,55 à 1,90 mètre.

Observateur du design

« En sortant ce modèle, on a envie de développer notre marché du vélo à assistance électrique haut de gamme », confie à l’Avem Jean Bataille, Gérant de O2Feel. « Le Swan suscite déjà beaucoup d’intérêt », indique-t-il, « et c’est pourquoi d’autres modèles sont déjà en cours d’élaboration ». Distingué par l’Observateur du design, ce vélo à assistance électrique est exposé jusqu’en novembre 2015 à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris – La Villette.

Au printemps, le bel engin sera proposé dans les magasins partenaires au prix de 2.799 euros TTC.

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