Créée en 1941, l’entreprise russe
Ural produit des
motos et des
side-cars. Parmi ces derniers, un prototype développé par sa filiale américaine installée à Redmond, dans l’Etat de Washington. Il s’appuie sur le châssis du modèle cT, autour duquel tous les organes liés à la motorisation thermique ont cédé la place à des éléments
Zero Motorcycles, depuis le moteur jusqu’à la batterie lithium-ion, en passant par le chargeur et toute la couche électronique qui les relie.
165 kilomètres
Avec une batterie lithium-ion d’une capacité de 19,5 kWh en alimentation d’un moteur
électrique d’une puissance de 45 kW pour un couple maximum de 110 Nm, le
side-car branché d’
Ural disposerait d’une autonomie supérieure à 165 kilomètres. Le constructeur préconise de ne pas dépasser les 105 km/h comme vitesse maximale de croisière, même si l’engin serait capable de filer à plus de 140 km/h. D’un poids de 373 kilos sur la balance, il offre une charge utile d’un peu plus de 220 kilos, largement suffisante pour embarquer 2 personnes.
Idéal pour placer les batteries
Responsable de la fabrication du prototype initial, la société californienne ICG a reçu l’aide de
Zero Motorcycles qui a fourni le support technique nécessaire pendant les phases de développement de l’engin et celles des tests.
« Ce qui a rendu ce projet possible », souligne
Ural sur son site Web.
« Nous avons toujours su que notre side-car est la plateforme idéale pour construire une moto électrique car il peut offrir ce que les motos à 2 roues classiques ne proposent pas : le confort, la stabilité et la sécurité des passagers, sans oublier plus d’espace pour les batteries », révèle le constructeur.
Alternative à la voiture ?
Après une intensive batterie de tests effectués dans des conditions réelles, sous la pluie et la neige, par temps froids et chauds, sur les routes et dans les rues,
Ural a pu dresser une liste des points positifs qui caractérisent son
side-car électrique : Très facile à contrôler grâce à son centre de gravité bas et à sa répartition optimale du poids ; Très stable grâce à ses trois roues ; Pas d’embrayage ni de sélecteur de vitesse à actionner, il suffit de tourner l’accélérateur pour faire fonctionner l’engin ; De puissantes accélérations.
« Globalement, c’est un véhicule amusant et très polyvalent que vous pourriez presque utiliser comme une voiture », s’enthousiasme le constructeur.
Une production en série ?
Ural souhaitait dans un premier temps éprouver son idée de pouvoir proposer un
side-car électrique convaincant. C’est désormais chose faite ! Et après ? On imagine bien qu’un tel engin serait de nature à satisfaire nombre de pratiquants des
side-cars qui souhaitent se démarquer avec un engin fun, plus respectueux de l’environnement, et inédit.
« Nous ne prévoyons pas pour le moment de fabriquer un tel modèle entièrement électrique. La décision reposera en définitive sur les études de marché, les commentaires des consommateurs et des experts du secteur », explique-t-on chez
Ural. Selon le constructeur, il faudrait compter environ 2 ans après la validation du dernier concept pour pouvoir produire en série ce
side-car électrique. Il promet cependant, si cette perspective devenait une réalité, d’incorporer les toutes dernières technologies en matière de batterie et de sa recharge. Pour faire parvenir un commentaire à
Ural, c’est tout en bas de cette page Internet
www.imz-ural.com/electric/.

Posté le 26-03-2019 à 12:34:46 par mdb
@domdi
C vrai que c cher, mais le VE est loin d’être une mode, les reprises sont largement supérieures au thermique, en silence et avec un entretien proche de zéro...
Quand à la pollution pour l’instant le problème c l’utilisation massive de pétrole, pas les batteries qui sont parfaitement recyclables, et ont un potentiel de progrès à tous les niveaux, là ou le thermique stagne...