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Un solide serpent de métal pour recharger une Tesla Rédigé par Philippe Schwoerer le 06 Jan 2015 à 00:00 0 commentaires

A solid metal snake

Dans un tweet daté de mercredi dernier, 31 décembre 2014, Elon Musk, à la tête de Tesla, a indiqué que son entreprise cherche actuellement à mettre au point « a solid metal snake » (un solide serpent de métal). Cet automate sortirait automatiquement du mur pour venir se connecter à la voiture et démarrer l’opération de recharge des batteries. En d’autres termes, le conducteur d’une Model S n’aurait plus à brancher un câble pour faire le plein en énergie, un système autonome procédant lui-même à la connexion au réseau électrique.

For realz

Elon Musk multiplie actuellement les annonces majeures au point qu’il devient difficile de ne pas évoquer au moins une fois par semaine la marque Tesla. Un tel projet d’automatisme présenté par un autre constructeur pourrait nous faire sourire et chatouiller notre scepticisme quant à une éventuelle suite commerciale dans une poignée d’années. Venant du boss de Palo Alto, la nouvelle est forcément à prendre au sérieux. Si le projet ne se concrétise pas, ce ne sera pas faute d’avoir mis les moyens dessus. Mais plutôt en arrivant éventuellement à la conclusion qu’il pourrait n’intéresser que peu de clients, privés ou professionnels, notamment en raison d’un coût dissuasif à l’achat et à l’installation.

Gommer une contrainte

Techniquement, la robotique sait faire aujourd’hui un bras articulé qui serait mis en action à l’arrivée d’un véhicule compatible avec le système. La réalisation en autonomie de la connexion ne pose pas vraiment de problèmes. Produire une voiture électrique avec 500 kilomètres d’autonomie et réussir sa mise sur le marché était bien plus compliqué et périlleux. Si on y réfléchit bien, le concept évoqué dans le tweet a de quoi séduire. Brancher une Nissan Leaf, c’est plutôt simple. La même opération avec une Tesla est un peu plus lourde à gérer, du fait d’un câble de plus forte section, plus encombrant et plus difficile à manipuler. Souillé, le boyau peut à son tour contaminer les vêtements de l’électromobilien en Model S. Cet automobiliste qui a pu réunir une belle somme d’argent pour acquérir le haut de gamme de ce qui existe sur le marché de la voiture électrique, ne se réjouit sans doute pas d’avoir à accomplir régulièrement le rituel de la recharge. Pas plus, d’ailleurs, que de faire le plein en gazole d’un modèle thermique.

Scène d’épouvante

Ce fameux serpent métallique devrait donc retenir toute l’attention des clients de Tesla. Et si le projet ne devait pas aboutir à une option au catalogue, il est probable que le concept soit a minima exploité dans quelques années au niveau des superchargeurs. D’autant plus que les propos tenus par Elon Musk à la suite de la mise en ligne de son tweet laissent entendre que les berlines de Palo Alto déjà en circulation seraient compatibles avec le système. Reste à savoir si l’évolution de la bête, depuis le mur jusqu’à la voiture, ne provoquera pas des frayeurs parmi les témoins de la scène. C’est peut-être là que réside la vraie limite du dispositif !

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