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Vendée énergie Tour : Rallye des ambassadeurs en voitures électriques Rédigé par Philippe Schwoerer le 12 Juin 2018 à 00:00 0 commentaires

Samedi dernier, 9 juin 2018, se déroulait le classique Rallye des ambassadeurs en voitures à énergie alternative, un événement qui, au sein du Vendée énergie Tour, cherche à montrer que la mobilité durable avance. La très grande majorité des engins étaient des modèles électriques, depuis une Mia Paris jusqu’à une brochette de Tesla Model S, en passant par quelques motos Zero Motorcycles et bien des Renault Zoé. Des hybrides rechargeables, mais aussi une Fiat 500L alimentée au GNV. Pour ma part, j’ai pu participer à l’événement comme copilote de Julien Clarisse, – coordinateur chez Enercon -, avec lequel j’avais déjà fait équipe en 2015. Ambiance amicale et sympathique pour l’équipage numéro 57 embarqué dans une Nissan Leaf 2.0 sponsorisée par Altima, une filiale de la Maif dédiée à l’assurance des véhicules électriques.

Ile de Noirmoutier

Cette année, le parcours proposé par Jean-François Villeret et son équipe de TVE (Tour véhicules électriques) n’était pas très long : un peu moins de 70 kilomètres. Pourquoi ? Parce que l’édition 2018 avait pour cadre l’île de Noirmoutier, longue d’une vingtaine de km, pour une largeur au maximum de 6 km. Il a donc fallu à l’organisation imaginer un circuit qui s’inscrive dans ce très beau cadre que nous avons été nombreux à découvrir et apprécier. La distance à parcourir, quasiment sans dénivelés, avait l’avantage de libérer les concurrents de la préoccupation de la recharge des batteries, sauf impératifs spécifiques. Quatre groupes avaient été formés le matin, le quatrième se répartissant dans les 3 autres après un bon déjeuner. Cette répartition permettait de pouvoir, en nombre relativement restreint, participer aux différentes activités programmées. Julien Clarisse et moi-même étions inscrit dans le groupe 2.

La météo, un miracle renouvelé au VET

Vendredi soir, l’orage grondait sur Noirmoutier. Samedi matin aussi. Il s’est même mis à pleuvoir à verse juste avant le départ depuis la Herbaudière, précipitant les concurrents dans leurs voitures ou sous le barnum d’inscription. Et la photo d’avant départ ? Elle a pu être prise, quand la pluie a cessé. Jean-François Villeret a alors indiqué qu’un budget important du VET était consacré à une bonne météo. Avec le recul, on n’imagine que ce n’était pas qu’une boutade !!! Les nuages ont retenu leurs gouttes et l’on a même eu droit à de franches périodes d’ensoleillement. Un temps que l’on a retrouvé le lendemain, pour le Fleur de Sel ZE & Classic, à nouveau après une sérieuse menace orageuse.

Matinée du rallye

En matinée, nous avions 3 parcours à réaliser, longs, respectivement, de 10, 4,2 et 5,5 kilomètres. A la première halte, nous avions rendez-vous aux marais salants de « La bonne pogne ». L’exploitante nous a tout appris de son métier, et de l’histoire de sa concession qui occupe actuellement plusieurs générations de sa famille. La relève semble même bien assurée. Ce que l’on pourrait retenir de cette première visite, c’est que la météo à une très grande influence sur les volumes de sel produits. Trop de pluie, et la saison est courte. En outre, les précipitations peuvent s’acharner sur quelques concessions et en épargner d’autres pourtant toutes proches. Petit saut de puce de 4,2 kilomètres pour nous retrouver dans un tout autre décor : celui de la plage des Dames. Une guide nous attendait pour nous parler de l’histoire de cette première station touristique ouverte en l’île, sur un site plus particulièrement occupé par des chênes verts. Pas plus de 5,5 kilomètres pour nous rendre à Noirmoutier-en-l’Ile et partager, avec les équipages de tous les groupes, un bon repas.

Petit tour par le village de la mobilité durable

Julien et moi avons zappé le dessert et le café afin de visiter le village de la mobilité durable. Sur place, et sur les 2 jours du week-end, on peut dire que 3 véhicules se distinguaient nettement : le prototype Heol d’Eco Solar Breizh, l’ElectroCox de Jérémy Cantin et le concept DeZir de Renault, sur lesquels nous reviendrons dans un article dédié. Le samedi, une étonnante voiture électrique artisanale était également présentée : la B Wood. A côté, Tesla proposait de découvrir la Model S. Venu de la région parisienne, D. Deslandes militait pour les hybrides rechargeables, très attaché à son Mitsubishi Outlander PHEV. D’une part, il mettait en avant la possibilité de tracter de son véhicule, que n’ont souvent pas les voitures électriques. Ensuite, il indiquait comment maximiser l’usage de la motorisation électrique lors des déplacements. Pour exemple : parcourir 150 km à la seule énergie de la batterie, sur un trajet de 500 km, est réalisable. Le stand de l’ACOze était tenu par Jean-Noël Delion bien connu pour son dévouement (et hop, un petit berlingot pour se motiver à écrire ; merci Jean-Noël), Hervé Lorioux, ainsi que Jean-Luc Coupez (merci à toi aussi) et son épouse qui représentaient aussi Blue2BGreen. La place d’Armes permettait d’essayer différents petits engins électriques.

Retour sur la route

L’après-midi, 4 parcours à suivre : 6,6, 10,8, 18 et 11,2 km. Le premier amenait à La Godaille, chez un ostréiculteur qui présentait son métier tout en invitant à déguster ses huitres. Puis arrêt à la pointe de la Fosse, avec Fromentine en face de soi. A l’honneur sur ce site, la base aéronavale (hydravion) américaine installée il y a tout juste 100 ans. Un intervenant passionnant et passionné a restitué le travail de fourmis exécuté par des bénévoles pour retrouver aux Etats-Unis les traces de l’aventure « Naval Air Station Fromentine ». En particulier à travers la vie et la descendance d’un couple formé à l’époque d’une vendéenne et d’un pilote américain. Une vingtaine de kilomètres plus loin, à la pointe du Devin, un élu indiquait l’enjeu à Noirmoutier du dérèglement climatique, sur cette île où des zones se trouvent déjà, et depuis presque toujours, en dessous du niveau de la mer, protégés par diverses constructions que l’élévation de 80 centimètres des eaux va rendre insuffisantes. La mobilité électrique apparaît ici comme un des moyens pour modérer les risques d’inondations et même de disparitions de certaines parties de l’île. Sur place, on touche du doigt la nécessité de limiter le plus possible les émissions de gaz à effet de serre.

Pour qui les pommes de terre ?

Fin du Rallye des ambassadeurs après un retour à Noirmoutier-en-l’Ile, et un rassemblement place d’Armes pour la remise des prix du concours. Heureux les équipages qui ont reçu une cagette de ces excellentes pommes de terre produites dans l’île ! Hum, sautées à la graisse d’oie ou de canard… Ah non, nous pas gagné, car absents au moment de rendre le questionnaire, en visite au village de la mobilité durable à ce moment-là ! Le Rallye des ambassadeurs s’est véritablement conclu avec un apéritif offert par le SyDEV, au Fleur de Sel. Pour ceux qui le voulaient et le pouvaient, un tour nocturne de l’île a démarré vers 21h30, avec l’observation du coucher du Soleil depuis la pointe du Devin, et un tout dernier rassemblement au Port de l’Herbaudière.

A nouveau un grand merci à Julien Clarisse pour m’avoir proposé d’être son copilote, ainsi qu’à tous les participants et organisateurs du rallye pour leur accueil et/ou leur amitié et leur bonne humeur.

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3 rue du Maréchal Juin

85036 LA ROCHE-SUR-YON Cedex


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340 Avenue de la Marne

59700 MARCQ EN BAROEUL


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67703 SAVERNE CEDEX


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