La société norvégienne Think avait fait largement parlé d’elle il y a quelques mois avec le lancement de sa voiture électrique Think City capable d’atteindre 110 km/h et de rouler 180 km.
Aujourd’hui, l’avenir de cette société, jadis propriété de Ford, semble compromis. Motif : la crise financière !
Ainsi, deux mois seulement après avoir démarré la production de sa Think City, le groupe d’Aurskog, à 50 km à l’est d’Oslo, vient de décider de mettre plus de la moitié de ses 200 employés au chômage technique jusqu’à fin janvier 2009.
Manquant de liquidités pour payer des équipementiers prudents qui exigent désormais d’être payés cash à la commande, Think a aussi enjoint le gouvernement norvégien de l’aider sous la forme d’une ligne de crédit, de garanties ou d’une prise de participation. Jusqu’à présent sans succès.
« Nous sommes dans une situation très grave », admet le directeur général du groupe, l’Australien Richard Canny, « la croissance de Think a été affectée par la crise financière mondiale qui pèse lourdement sur nos capacités à lever de nouveaux capitaux. »
Selon les médias norvégiens, le groupe, qui a déjà fait faillite à deux reprises au cours de ses 18 ans d’existence tumultueuse, aurait besoin de 280 millions de couronnes (30 millions d’euros).
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Constructeurs, importateurs, collectivités, entreprises ou particuliers, rejoignez-nous et bénéficiez des nombreux avantages accordés à nos membres.
Vous souhaitez rester au courant des dernières nouveautés et recevoir une notification dès qu'un article est publié, inscrivez-vous à notre newsletter !