Partenaire historique de l’AVEM, l’ADEME PACA a apporté son soutien aux 1ères Assises Nationales des infrastructures de charge organisées par l’association les 16 & 17 février 2012.
Jérôme CICILE, responsable du Pôle Air & Transports, revient sur ces Assises et la forte implication de l’ADEME dans la promotion et le développement de la filière véhicules électriques…
L’ADEME PACA est l’un des principaux soutiens de ces 1ères Assises Nationales sur les infrastructures de charge. C’était le moment pour organiser une telle manifestation ?
Oui, puisque nous sommes à la croisée des chemins avec cette nouvelle filière qui apparait sur le marché. Beaucoup de rencontres ont eu lieu autour du véhicule lui-même mais à ce jour rien n’avait été pensé, échangé et réfléchi sur l’infrastructure.
Ces Assises ont été l’occasion de faire rencontrer l’offre et la demande.
Quelle est l’implication de l’ADEME dans la promotion du véhicule électrique ?
L’implication de l’ADEME se situe à plusieurs niveaux.
Tout d’abord, elle a toujours été technique puisque depuis 20 ans l’ADEME est chargée de suivre et d’évaluer les différentes filières énergétiques, qu’elles soient liées au transport, à l’énergie ou au bâtiment. Le véhicule électrique a toujours présenté un intérêt important en termes d’efficacité énergétique et environnementale puisqu’il génère zéro pollution.
Ensuite, les soutiens financiers existent et nous avons financé les VE durant un certain nombre d’année en versant des primes. Aujourd’hui, ces financements sont remplacés par le bonus-malus.
Enfin, point extrêmement important, ce sont les Appels à Manifestation d’Intérêt de l’ADEME qui libèrent des investissements d’avenir sur des projets liés à la mobilité, aux marchandises, aux véhicules électriques… les fameuses AMI dont vous trouverez les détails sur le site national (www.ademe.fr).
Vous êtes également l’opérateur du programme véhicule du futur ?
Nous travaillons sur la définition du « véhicule du futur » et avons reçu des montants financiers assez importants sur quatre sujets et notamment les biocarburants de deuxième génération.
Donc nous sommes une nouvelle fois impliqués à un niveau technique et financier puisque nos ministères de tutelle nous confient des fonds importants destinés à faire émerger des projets de démonstrations qui puissent se pérenniser.
Ces investissements mobilisent notamment le siège à Paris mais aussi le site de Sophia-Antipolis qui est chargé de l’instruction de ces dossiers.
Quels sont les principaux points concernant les infrastructures de charge ?
Il y a des besoins exprimés, des solutions qui existent : Quels coûts ? Avec quel niveau d’efficacité ? Quel niveau de sécurité ? Quelles sont les questions d’aménagement de l’espace, de gestion, de maintenance qui se posent ?
Il y a un ensemble de « briques » qui doivent être liées afin d’avoir un système le plus clair, le plus optimisé possible en matière d’énergie et le plus facile d’utilisation pour l’usager final qu’il ne faut jamais oublier.
L’Etat va mobiliser des moyens importants ?
Oui, l’Etat aidera les collectivités pilotes, les industriels et apporte des recommandations à travers le Livre-Vert dont il a été largement question lors de ses Assises.
L’Etat est donc présent pour donner des grands principes, une direction, faire des recommandations techniques précises mais aussi pour faire émerger et aider financièrement des projets qui ont des caractéristiques optimales en matière d’efficacité et de services à l’usager.
Quels sont les principaux freins à lever ?
On a besoin de confiance ! L’usager final a besoin de confiance, les collectivités ont l’esprit assez clair et particulièrement à Nice et en région PACA. N’oublions pas que la recharge doit être pensée et utilisée en fonction de la fragilité et de la précarité du réseau électrique. Rappelons que Nice a connu un black-out il y a quelques années…
Promouvoir le VE à grande échelle pose donc la question de l’approvisionnement énergétique. Dans le même temps, il nous libère de l’approvisionnement traditionnel sur les énergies fossile. L’électrique est donc une chance mais il faut réfléchir à l’approvisionnement en PACA.
Au terme de ses Assises, quel est le premier bilan que vous en tirez ?
Un bilan très positif ! Je suis très heureux du partenariat conclu avec l’AVEM qui a réussi le tour de force de réunir la chaîne des acteurs sur ce sujet avec un excellent taux de fréquentation et une forte présence de la Métropole Nice Côte d’Azur à travers ses élus.
Des liens se sont crées entre les différents participants – l’offre et la demande – et cela augure un avenir assez « soutenable »…
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