Mia Electric vient d’être placé en liquidation judiciaire ce mercredi 12 mars par le tribunal de commerce de Niort.
Repris par le consortium asiatique Focus Asia il y a moins d’un an, le constructeur de voitures électriques, basé à Cerizay, dans les Deux-Sèvres, avait déjà été placé en redressement judiciaire le 12 février dernier avec une période d’observation de six mois qui devait s’achever en août.
Pour tenter de redresser la structure, la Présidente de la société, Michelle Boos, avait indiqué avoir réalisé un nouvel apport financier de 365.000 euros début mars. Une somme insuffisante selon le mandataire judiciaire, estimant que « aucune prolongation d’activité n’est envisageable ».
« Je regrette que la présidente de Mia Electric n’ait pas trouvé la trésorerie suffisante pour pouvoir continuer l’activité. C’est une nouvelle épreuve pour l’entreprise (…) dont « l’outil industriel (…) ne doit pas disparaître » a indiqué à l’AFP Ségolène Royal, Présidente de la Région Poitou-Charentes qui possède 12% des parts de la société.
A la recherche d’un repreneur
Soulignant « plusieurs centaines de commandes en cours », non honorées en raison de l’arrêt total de la production il y a deux mois, Ségolène Royal a insisté sur l’importance de trouver un repreneur pour le constructeur et ses 204 salariés…
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