Il n’y a aucun risque d’exposition aux champs électromagnétiques à bord d’une voiture électrique ! Voici la conclusion du projet européen EM-Safety qui vient de démontrer que la voiture électrique ne représentait aucun risque d’exposition supplémentaire par rapport aux véhicules fonctionnant à l’essence ou au diesel. Selon les résultats de l’étude, les valeurs mesurées sont bien en dessous des recommandations internationales de l’ICNIRP, la Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants.
Initié en 2011 sous l’impulsion de la Commission Européenne, le projet EM-Safety est piloté par la société norvégienne Sintef en association avec 9 autres partenaires européens dont le CEA-Liten. Le coût total du projet s’élève à 3.1 millions d’euros dont 2.25 millions d’euros financés par la Commission Européenne.
« L’exposition aux champs magnétiques est un sujet d’intérêt public qui surgit régulièrement dans les médias. Avec le nombre croissant de véhicules électriques en circulation, ce projet est très pertinent » précise Kari Schjølberg – Henriksen, physicien de SINTEF.
11 véhicules testés
Les essais, réalisés par Sintef et ses partenaires en laboratoire et sur route, ont permis de mesurer l’intensité des champs électromagnétiques sur différents types de véhicules (électriques, hydrogènes, essence etc…).
Dans les voitures électriques, les valeurs les plus élevées ont été mesurées près du sol, à proximité de la batterie, lors des phases de démarrage. Dans tous les cas, l’exposition aux champs magnétiques reste 20 % inférieure aux recommandations de l’ICNIRP. Les mesures prises dans l’habitacle, au niveau de l’appui tête, sont quant à elles inférieures à 2 % de la même valeur limite.
Dans le cas de l’essence et des voitures à moteur diesel, l’exposition a été mesurée à environ 10 % de la valeur limite. En d’autres termes, il y a peu de différence entre les voitures électriques et les voitures essence et diesel.
« Il n’y a absolument aucune raison de s’inquiéter » conclut Schjølberg – Henriksen, rappelant que la seule rotation des roues est génératrice de champs magnétiques et ceci indépendant du type de motorisation embarqué.
Vers des mesures normalisées
S’il visait essentiellement à rassurer le public sur les risques liés aux champs magnétiques généré par les voitures électriques, le projet EM-Safety avait également pour objectif de définir une méthode de mesure normalisée pour les futurs modèles…
Il serait intéressant d’étendre les mesures aux processus de recharge lente et semi-lentes en AC en général à domicile et rapide DC, en station de recharges Nous avons observés des phénomènes assez parlants lors de la recharge à domicile (détecteurs d’éclairage, etc …)
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