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Tour Véhicule Electrique – « Il faut rendre crédible la voiture électrique » Rédigé par le 11 Juil 2014 à 00:00 0 commentaires

Depuis 2011, le Tour Véhicule Electrique investit les territoires pour proposer des rallyes d’éco-conduite réservés aux véhicules 100% électriques, aux électriques à prolongateur et aux hybrides plug-in. Objectif : démontrer que la voiture électrique est une alternative crédible et répond aux usages quotidiens. A l’occasion du 1er Vendée Electrique Tour, l’AVEM a pu s’entretenir avec Jean-François Villeret, responsable de l’agence Blu Com et maitre d’œuvre de ces événements…

Jean-François Villeret est à l’origine des rallyes VE organisés en régions

Comment est venue l’idée d’organiser ces rallyes à travers les territoires ?

Personnellement, j’ai une passion pour l’automobile depuis toujours et je cherchais un moyen d’associer communication et automobile.

L’opportunité s’est faite en 2010 lorsque nous avons participé au rallye de Monte Carlo Energies Nouvelles avec EDF et deux voiturettes électriques d’Eco Mobilité, un constructeur charentais aujourd’hui disparu.

2011-2012 – La naissance du Tour Poitou-Charentes

Suite à notre participation au rallye de Monte carlo est venue l’idée avec EDF d’organiser un rallye en région et nous avons lancé, en septembre 2011, un premier rallye. A ce moment là, il y avait encore peu de VE et la majeure partie des modèles étaient au plomb. C’était un peu l’édition zéro et ce premier rallye s’est étendu sur 50-60 km.

Au final, nous sommes tout de même parvenus à interpeller le Conseil Régional Poitou-Charentes et avons décidé de réaliser un rallye régional : le Tour Poitou-Charentes était né avec une première édition lancée en septembre 2012. Là, le marché commençait à décoller. Nous avions déjà beaucoup plus de véhicules et sommes parvenus à mobiliser une trentaine de concurrents.

A l’époque, il y avait beaucoup de scepticisme des utilisateurs quant à l’autonomie des véhicules et ce premier rallye, constitué de deux parcours de 160 km, a permis de démystifier certaines craintes.

On revient à notre objectif de base : rendre crédible le véhicule électrique et démontrer, dans une optique de charge normale, qu’il est possible de réaliser au moins 160 km dans la journée. Je roule, je m’arrête pour charger, je reprends le volant etc… Des déplacements fractionnés qui correspondent à de nombreux déplacements des entreprises et des collectivités. Avec un Twizy, dont l’autonomie est annoncée à 100 km, nous sommes ainsi parvenus à réaliser les 160 km du parcours grâce aux recharges intermédiaires.

2013 – Le 1er Tour de Moselle

Suite au Tour Poitou Charente, le conseil général de la Moselle est venu nous chercher pour dupliquer l’opération chez eux avec une dimension transfrontalière et notamment une virée au Luxembourg et en Allemagne. Un trajet qui correspond aux déplacements transfrontaliers des habitants du département.

En 2013, nous avons ainsi réalisé à la fois le second Tour Poitou-Charentes, avec une quarantaine de participants, et la première édition du tour de Moselle avec un rallye d’environ 140 km.

Vous venez d’organiser la 1ère édition du Vendée Electrique Tour. Quel en est le bilan ?

Une grande satisfaction ! De notre côté mais aussi de celui des participants et des partenaires. Le Député Alain Leboeuf, également Vice-président du Conseil Général de Vendée et nouveau Président du Sydev, est enchanté. Nous avons le feu vert pour repartir l’an prochain.

Toujours dans la logique de crédibiliser le VE, le Vendée Electrique Tour souhaitait également faire la promotion des infrastructures de recharge. Avoir des bornes c’est bien mais il faut qu’elles servent et pour cela la promotion des véhicules électriques est indispensable…

Un des projets emblématiques de 2014, c’est le France Electrique Tour (La Rochelle => Nice). L’édition devait avoir lieu en juillet mais a du être reportée faute d’infrastructures de charge ?

Effectivement, pour le France Electrique Tour, les dispositifs de charge rapide ou accélérée sont essentiels. A ce jour, il y a beaucoup de bornes sur Bordeaux, Toulouse mais il y a des trous dans le parcours qui nous ont amené à repousser cette première édition en attendant un maillage plus complet.

Concrètement, nous avons pris la décision de décaler le tour à avril 2015, sur l’une des deux premières semaines, afin de nous donner le temps nécessaire pour monter un bel événement. Le projet est en cours de construction et nous allons l’affiner avec les partenaires…

Quels sont les autres événements prévus d’ici la fin de l’année ?

Nous aurons la 3ème édition du Tour Poitou-Charentes (24-25 septembre) et la 2ème édition du Tour de Moselle (28 & 29 novembre) qui accentuera cette année son concept transfrontalier avec un passage plus important par le Luxembourg et l’Allemagne…

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