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Induction– L’Institut Fraunhofer propose un procédé de charge vertical Rédigé par le 13 Août 2014 à 00:00 0 commentaires

En Allemagne, les chercheurs de l’Institut Fraunhofer viennent de mettre au point un nouveau système de charge par induction assurant le transfert d’énergie par l’avant du véhicule. Un procédé qui permettrait de solutionner certaines contraintes liées à cette technologie…

A ce jour, la plupart des systèmes à induction sont intégrés sous le véhicule et nécessitent un dispositif puissant pour assurer le transfert de l’énergie entre les 15 centimètres qui séparent le bas de la voiture et le sol où sont implantées les deux plaques de connexion. Selon l’Institut Fraunhofer, le système pose également des problématiques de sécurité, le transfert d’énergie pouvant être coupé lors du passage d’animaux ou par la présence d’objets.

« Par exemple, les chats sont attirés par la source de chaleur émise par la plaque et peuvent y voir un lieu de repos confortable » constatent les chercheurs. L’autre problématique concerne les petits emballages (paquet de cigarette ou chewing-gum) qui peuvent être amenés à entrer en contact avec la plaque et présenter un risque d’échauffement.

Un dispositif de charge vertical

Résultat d’un an de travaux, le système mis au point par l’Institut Fraunhofer vient résoudre ces deux problématiques en proposant un système de recharge par l’avant du véhicule venant minimiser la distance de charge entre les deux zones d’induction. Avantage : assurer une meilleure transmission tout en limitant le passage d’animaux ou d’objets.

Conçu en matières plastiques, le système (en jaune sur la photo) serait capable de s’adapter à tous types de voitures et la transmission d’énergie s’effectue directement entre la plaque d’immatriculation et la colonne verticale.

« Nous avons pu démontrer la performance du système au cours de la dernière année, et nous sommes maintenant en possession d’un prototype qui est capable de transmettre 3 kW à un rendement global de 95 % » a précisé le Dr Bernd Eckardt, chef du département de puissance électronique embarquée à l’Institut.

Pour l’heure, on ne connait pas l’avenir commercial de ces travaux de recherche.

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