S’il est d’usage de s’extasier devant les belles carrosseries des sportives, en matière de mobilité électrique survoltée on attend forcément également une débauche d’informations sur les choix technologiques qui animeront peut-être aussi nos voitures de demain. Pour sa Dendrobium, le constructeur Vanda, installé à Singapour, ne donne aucun détail sur son site Web concernant la chaîne de propulsion embarquée ni sur les performances espérées. Dommage, car nous aurions aimé penser à ce bolide autrement qu’en l’apparentant à une simple coquille vide.
Orchidée
« Le dendrobium est une variété d’orchidées et plus, c’est une hypercar conçue pour son temps », affirme Vanda, plus connu pour commercialiser un petit utilitaire susceptible, s’il était vendu en France, de concurrencer des engins comme les Goupil G3, Ligier Pro Pulse, ou Mega M10. De ces engins aux bolides survoltés, le chemin ne semble pas évident. Quoique Ligier a su le faire dans l’autre sens à une époque ! Une belle fleur, sans doute pour les amateurs, mais qui nous laisse sur notre faim quand le constructeur se contente d’évoquer aussi sommairement que cela les qualités actives de la Dendrobium D1 à 2 places : « Haute performance, totalement électrique, zéro émission ».
A imaginer
Si on la compare à d’autres bolides de sa trempe, également présenté à Genève, la Dendrobium D1 doit, ou plutôt devra, impérativement disposer au minimum des caractéristiques suivantes : 4 roues motrices avec un moteur pour chacune d’elles, une puissance lui permettant de s’aligner sur l’exercice du 0 à 100 km/h en environ 2, 5 secondes, une vitesse de pointe flirtant avec les 350 km/h, et une autonomie supérieure à 250 kilomètres. C’est quasiment un lot d’impératifs pour s’aligner sur la concurrence. Vanda saura-t-il faire !? Seul, difficile à dire. La société semble déjà disposer d’un savoir-faire en matière de batteries de traction : c’est déjà ça ! Mais c’est surtout son partenariat avec Williams Advanced Engineering qui peut lui prétendre proposer un jour un bolide digne du monde de la compétition automobile, avec des performances fiables et vérifiables ! Sur le Net, on trouve pour la Dendrobium D1 quelques données éparses, dont une estimation de la vitesse de pointe qui dépasserait les 400 km/h. En revanche, sur une vidéo proposée par le constructeur, on trouve une image du compteur bloqué à 320 km/h. Un indice ?
Outil de communication
La présence de la Dendrobium D1 au Geneva International Motor Show rejoint celle d’un engin comme la Bentley EXP 12 Speed 6e dont les éléments techniques et technologiques principaux ont été également laissés de côté. Ce sont en quelque sorte des vitrines d’un savoir-faire supposé ou potentiel qui pourra on non déboucher sur une production en fonction de l’intérêt que leur porteront les visiteurs des salons où elles seront exhibées.
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