Avant d’écrire la présente brève, nous venons de faire un rapide tour du Web : l’indiscrétion a déjà été révélée récemment. Quoi qu’il en soit, notre propre source interne au constructeur la confirme : la prochaine BMW i3 présentée au salon automobile de Francfort qui se tiendra du 14 au 24 septembre prochain devrait être équipée d’un batterie de traction d’une capacité de 43 kWh ou 44 kWh.
Contrer la Zoé
Le Losange pouvait-il espérer longtemps que sa Zoé s’impose durablement au top des ventes des voitures électriques particulières en Allemagne ? La riposte semblait évidente, et les constructeurs allemands ont bien l’intention de reconquérir leur territoire. Plus légère que la citadine branchée de Renault, la nouvelle BMW i3 devrait, dans les mêmes conditions de circulation, la coiffer d’une dizaine ou d’une vingtaine de kilomètres. Son autonomie utile serait alors supérieure à 300 kilomètres exploitables de façon réaliste, auxquels s’ajouteraient les 150 km supplémentaires obtenus, pour les modèles équipés, par le prolongateur d’autonomie. L’offre de la marque à l’hélice deviendrait suffisamment salivante pour déloger la Zoé en Allemagne. Et en France ? La survoltée allemande est sur la troisième marche du podium des ventes de voitures électriques particulières. Toutefois, les chiffres du premier semestre 2017 montrent que le volume qui concerne la Zoé est plus de 10 fois supérieur à celui de la i3. Il faudrait vraiment une politique tarifaire particulièrement agressive pour inverser la tendance. C’est davantage la Nissan Leaf qui risquerait de devoir céder sa place : un scénario de toute façon très incertain puisque le constructeur japonais travaille aussi sur l’évolution du best-seller survolté mondial.
Intervalle de la mobilité électrique
Ce qui transparaît actuellement de cette bataille pour une meilleure autonomie des voitures électriques particulières, c’est, qu’au niveau mondial, Tesla demeure l’étalon haut en la matière avec plus de 500 kilomètres réels, tandis que la Zoé pourrait bien imposer son propre marquage bas à 300 km, évolutif, en-dessous desquels les modèles qui ne pourraient pas s’y aligner apparaîtraient comme dépassés. Cette hiérarchie, très nettement observable en France se transpose sans doute un peu trop subtilement hors des frontières de l’Hexagone. Mais le résultat est là : la citadine de Renault impose de plus en plus son rythme à l’international, et pas seulement en volume des ventes. Si la concurrence veut rester dans la course, elle devra suivre. Il semble que le temps des bricolages soit sur le point d’être révolu : Peugeot va devoir présenter mieux que la iOn, et Citroën réfléchir à de meilleures alliances pour ne pas se discréditer avec des offres en voitures électriques du style de celle de la E-Méhari, reconnue comme la pire du marché.
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