Avec le France électrique Tour qui s’est déroulé il y a quelques jours, Tour véhicules électriques vient de terminer sa saison 2017 des rallyes pour la promotion de la mobilité branchée. Notre adhérent peut se réjouir d’avoir bouclé son programme, un peu à la manière d’un feu d’artifice, en débordant d’activité sur la période finale. En un mois, de mi-septembre à mi-octobre, l’équipe de TVE a également organisé et animé le Breizh électrique Tour et le Nouvelle-Aquitaine électrique Tour. Une synthèse pour chacun de ces événements est téléchargeable à la suite du présent article.
Breizh électrique Tour
Première édition
Pour sa première édition, le Breizh Electric Tour a embarqué 72 équipages sur un parcours de presque 500 kilomètres, de Rennes à Saint-Brieuc, à réaliser en 2 jours. Ce premier rallye d’éco-conduite pour véhicules électriques à la découverte de la Bretagne a été un nouveau succès à ajouter à l’actif de Tour véhicules électriques qui a commencé à remplir son agenda 2018. Au départ du projet, les inscriptions étaient limitées à 40-50 VE.
Accessible aux VE d’avant 2016
Le tracé avait été étudié pour accueillir, bien sûr les tous derniers modèles dotés d’une autonomie améliorée, mais aussi ceux d’avant 2016, qui, sur le terrain et pour certains ne dépasse guère 100-130 kilomètres en utilisation normale. Grâce à cela, des électromobiliens en Mia et Citroën C-Zero ont pu suivre le tracé et rejoindre l’arrivée finale dans les temps, en traversant ou effleurant Redon, Vannes, Quimper, Lorient, Saint-Martin-des-Champs et Guingamp. « Entre ces villes, nous avons cherché à emprunter de belles routes touristiques et à passer par de superbes points de vue dont le Ménez Hom et le Menez Bré », souligne la note de synthèse rédigée pour le Breizh Electric Tour.
Par la volonté des syndicats de l’énergie
Entre les animations et les villages de la mobilité électrique, les participants n’ont pas eu le temps de s’ennuyer, et pouvaient partager leur expérience avec le grand public invité à venir les rencontrer. L’événement avait pour objectif de mettre en avant les réseaux départementaux de recharge toujours en cours de densification par les syndicats de l’énergie des Côtes-d’Armor, du Finistère, d’Ille-et-Vilaine et du Morbihan, mais aussi l’importance des bornes rapides et l’interopérabilité de la recharge, avec, pour cette dernière, une expérience convaincante vécue par tous les équipages.
Nouvelle-Aquitaine électrique Tour
6e édition
Plus au Sud, Tour véhicules électriques a évolué sur un territoire qu’il connaît davantage, en organisant la 6e édition du Nouvelle-Aquitaine électrique Tour dont le nom s’est adapté au nouveau découpage régional. Depuis un départ officiel de Saint-Sébastien, au Pays Basque espagnol, jusqu’à l’arrivée dans le Sud-Vienne, les concurrents ont eu à parcourir environ 580 kilomètres en 2 jours, en traversant Bayonne, Dax, Bordeaux, Haute Saintonge, Grand Angoulême, et Le Vigeant. En augmentant la longueur des étapes, TVE a voulu montrer les progrès réalisés sur l’autonomie des véhicules électriques par les constructeurs les plus engagés. « Il était plus facile cette année de faire Poitiers (ou Limoges) – Biarritz pour se rendre au regroupement que de faire en 2012 Poitiers – La Rochelle (autonomie plus faible des véhicules et absence de bornes à l’époque) », commente l’organisation.
Bornes rapides
Augmentation de l’autonomie d’une part, mais aussi déploiement des bornes, et en particulier rapides. « Ce Tour a démontré l’importance de la recharge rapide dans une logique d’itinérance. Si un véhicule se recharge le plus souvent en charge lente (ou accélérée) en particulier la nuit, il a besoin pour un déplacement important de faire un appoint rapidement le long du parcours. C’est exactement la situation dans laquelle se trouvaient les équipages du Tour », milite TVE. « Le Tour a ainsi voulu souligner l’initiative du syndicat d’énergie des Landes qui a décidé d’implanter un nombre plus limité de bornes mais avec un parc constitué à 50% de bornes de recharge rapide. C’est probablement le département français qui comptera le plus de bornes de ce type. L’important n’est pas la quantité de bornes mais la nature de celles-ci avec une bonne répartition entre bornes pour stationnement prolongé (recharge normale ou accélérée) et bornes pour l’itinérance (donc rapides) », complète l’organisation. Cette dernière n’oublie pas que les autres départements de l’Aquitaine poursuivent également « un programme de bornes de recharge rapide intéressant ». Mais elle n’hésite pas à mettre au jour qu’au passage du Nouvelle-Aquitaine électrique Tour, « la traversée des deux Charentes ou du Limousin n’a été possible que grâce aux bornes de Nissan et de ses partenaires (dont Territoires Charente) ou du Corri-Door Sodetrel (groupe EDF) sur l’autoroute ».
Vers une totale interopérabilité ?
« Entre l’accueil en front de mer à Biarritz sous un magnifique soleil, les parcours le long de l’Adour ou de la Vienne, la traversée des Landes, les parcours vallonnés en Charente ou en Sud-Vienne, le Tour a illustré la belle diversité de paysages de la Nouvelle-Aquitaine » : voilà pour le côté touristique de l’événement. Derrière le périple, la volonté de voir s’intensifier l’interopérabilité. « Elle progresse par rapport aux éditions précédentes avec par exemple une interopérabilité entre les 5 départements de l’Aquitaine », témoigne TVE. Mais ce que notre adhérent espère, c’est qu’elle soit totale et actée l’année prochaine sur tout le territoire de la région remaniée.
France électrique Tour
3e edition
Pour boucler son programme 2017, Tour véhicules électriques avait imaginé, avec la 3e édition du France électrique Tour, un périple d’environ 1.500 kilomètres, des Bouches-du-Rhône à la Vendée. Jusqu’à presque 400 km à avaler dans la journée ! Plus encore qu’avec le Nouvelle-Aquitaine électrique Tour, l’augmentation de l’autonomie des véhicules électriques, le déploiement des bornes de recharge rapide et l’interopérabilité ont été révélés et plébiscités par l’organisation et la vingtaine d’équipages engagés.
Nouvelle génération de VE
S’il fallait ne retenir qu’un symbole pour illustrer le France électrique Tour, ce serait la nouvelle génération de voitures électriques qui l’offrirait. Celle qui fait bénéficier d’une autonomie améliorée aux automobilistes branchés. Celle qui pourra se recharger aux bornes ultrarapides, comme celle inaugurée, pour la première fois en France. Implantée par le Sieil37, elle a été officiellement mise en service lors du passage du FET. Aujourd’hui limitée à une puissance de 50 kW, elle sera progressivement upgradée en 100 puis 150 kW en fonction des besoins. Enfin, la nouvelle Nissan Leaf 40 a effectué sa première apparition publique autorisée sur les routes lors de l’événement organisé par TVE.
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