Ce qu’il y a de nouveau dans la BMW i8 à la sauce 2018, ce n’est pas seulement l’apparition d’un roadster, c’est aussi quelques retouches esthétiques et surtout une batterie d’une meilleure capacité exploitable seule à une vitesse plus élevée, et qui offre, à condition d’être sage sur l’accélérateur, une meilleure autonomie.
En custode : Roadster ou Coupé
La BMW i8 aurait-elle trouvé sa plus convaincante présentation avec le roadster ? Tout porte à la croire, tellement sa ligne gagne en pureté, en dynamisme, tout en cultivant un effet racé indéniable. L’accès à bord, pour profiter et/ou découvrir les nouveaux sièges, sera naturellement plus aisé que dans le coupé, avec le toit rigide rentré dans son logement qui supprime les 2 courtes places de l’arrière contre un nouvel espace de rangement de 92 litres disponibles. L’opération pour recouvrir l’habitacle ne demande que 15 secondes, et peut-être réalisée en roulant, jusqu’à une vitesses de 50 km/h. Le nouvel extracteur d’air sur le capot avant, pour la circulation d’air indispensable au refroidissement du système de récupération de l’énergie, et les jantes optionnelles de 20 pouces sont également proposées sur le coupé.
De 7,1 à 11,6 kWh
Au-delà de cette nouvelle présentation en roadster, c’est l’attention portée autour de la motorisation électrique qui constitue la nouveauté majeure du bolide. Le pack de batteries lithium-ion gagne en capacité, passant de 7,1 à 11,6 kWh. Résultat immédiat : une autonomie étendue à 53 kilomètres pour le cabriolet et 55 pour le coupé, selon la norme NEDC, contre 35 auparavant. Sur le terrain, à condition de ne pas trop titiller l’accélérateur, et avec une météo favorable, l’utilisateur d’une nouvelle BMW i8 pourra compter sur un peu plus de 40 km réels.
Consommations et émissions
Jusqu’à présent, la consommation d’essence de la BMW i8 était estimée, d’une façon bien sûr plutôt arbitraire avec les hybrides rechargeables, à 2,1 litres aux 100 km, pour des émissions de CO2 de 49 grammes au km. La nouvelle génération fait mieux : 1,9 l et 42 grammes de CO2 pour le coupé ; 2,1 l et 46 g pour le roadster. Pas grand chose à dire au niveau des performances, si ce n’est que ces engins gagnent 12 chevaux sur la puissance cumulée, en passant de 362 à 374 chevaux. Cela, sur la seule progression de la motorisation électrique. BMW i a fait le choix de conserver le bloc thermique 3 cylindres de 1,5 litre de cylindré, qui développe tout de même à lui seul 231 chevaux. Les 100 km/h nécessitent toujours 4,4 secondes pour être dépassés par le coupé, et 4,6 pour le roadster. Il est désormais possible de rouler uniquement sur l’énergie des batteries jusqu’à 105 km/h, contre 70 auparavant.
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