L’Avem a toujours souhaité accrocher son action pour le développement des véhicules électriques à la lutte contre le dérèglement climatique. Ségolène Royal en fait de même depuis des années. En s’associant avec le célèbre astrophysicien de renommée internationale Hubert Reeves, elle espère attirer l’attention sur ce qui doit être au cœur des préoccupations de toutes politiques et actions environnementales : l’état de santé de notre planète et sa faculté à nourrir le vivant, humanité comprise. D’où ce concours participatif intitulé « Ma Terre vue du cœur » qui propose aux citoyens de réaliser un film (fiction, documentaire, portrait, animation, etc.) de 4 à 6 minutes pour montrer les beautés de la nature ou des personnes qui en prennent soin. Dix spots seront sélectionnés par un jury, – parmi lequel on comptera le médecin explorateur Jean-Louis Etienne -, avant d’être soumis au vote du public. Les productions seront ensuite présentées en octobre au festival Atmosphère. Une aide sera ensuite débloquée pour réaliser un projet environnemental d’envergure.
Ils ont dit
« On peut voir l’astronomie et l’écologie comme deux volets d’un même thème : notre existence. L’astronomie, en nous racontant l’histoire de l’Univers, nous dit d’où nous venons, comment nous en sommes venus à être ici aujourd’hui. L’écologie, en nous faisant prendre conscience des menaces qui pèsent sur notre avenir, a pour but de nous dire comment y rester », peut-on lire en accueil du site Désirs d’avenir pour la planète qui tient lieu de base de lancement au concours Ma Terre vue du cœur, en s’appuyant sur la Ségolène Royal Foundation. A propos de l’ancienne ministre qui a précédé Nicolas Hulot à l’écologie, elle encourage : « L’avenir de la planète c’est d’abord un Désir d’Agir. Et pour agir, il faut d’abord comprendre et observer. Je vous propose d’agir par l’image et c’est pourquoi j’ai créé : Cinéma et Climat, désir d’agir pour le Vivant ».
Désirs d’avenir pour la planète
Au comité de pilotage de l’ONG Désirs d’avenir pour la planète, outre Hubert Reeves et Jean-Louis Etienne, le photographe brésilien Sebastiao Salgado. Ce représentant spécial de l’Unicef depuis avril 2001 est également appelé à former le jury de sélection des films adressés dans le cadre du concours Ma Terre vue du cœur. A l’heure où Donald Trump multiplie les coups de machette contre l’environnement et la santé publique, l’organisation ambitionne de rassembler toutes les bonnes volontés qui contribuent à relever le défi climatique. Elle se positionne dans la droite ligne du Sommet de la Terre qui a eu lieu à Rio en 1992 (Brésil) et de l’accord de Paris issu de la COP 21. « Désirs d’avenir pour la planète agit pour donner un nouveau contenu aux valeurs de justice et d’efficacité climatiques, au niveau local, national et international », peut-on lire sur le site dédié.
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