Selon L’index de la mobilité électrique 2019 proposé par FKA et le cabinet Roland Berger, la Chine est désormais seule en tête comme nation la mieux préparée à accompagner le développement de la mobilité électrique. Une position auparavant partagée avec les Etats-Unis qui perdent du terrain. En Europe, la France s’incline également, l’Allemagne étant désormais perçue comme chef de file sur le territoire.
3 indicateurs
Pour réaliser leur classement, FKA et Roland Berger ont eu recours à 3 indicateurs : La technologie à disposition dans le pays en rapport avec la mobilité électrique, la maturité de son industrie en la matière, et le marché local. Les notes attribuées pour chacun à 7 nations (Chine, Etats-Unis, Japon, Corée du Sud, Allemagne, France et Italie) montrent que la Chine a globalement pris une légère avance. Si elle obtient la valeur maximale (5) pour son industrie et le marché, en revanche, au sujet de la technologie, c’est l’Allemagne qui se positionne en tête avec une note de 2,3, devant la Chine 2,2. Au train où vont les choses, ce ne sera qu’une formalité pour cette dernière d’accéder à la plus haute marche dès l’année prochaine. Le programme d’Airbus des batteries pourra-t-il ensuite changer la donne ?
L’Allemagne gagnante en Europe
En 2018, la France était à la première marche concernant son potentiel technologique pour le développement de la mobilité électrique. La valse hésitation de PSA pour entrer dans le mouvement semble être une des grandes causes de la relégation de notre pays à la 4e place. A l’inverse, les constructeurs allemands, et en particulier Volkswagen, ont mis les bouchées doubles sur les citadines et compactes électriques. C’est payant, puisque ce pays est désormais leader à ce niveau. Entre les 2, la Chine a réussi à s’immiscer en raison d’une nette amélioration de ses modèles, notamment au niveau de la recharge rapide, et la Corée pour l’augmentation de l’autonomie et de l’efficience de ses VE. FKA et Roland Berger semblent également reprocher à la France de s’impliquer désormais trop lourdement dans les voitures hybrides rechargeables moins bien évaluées dans l’index. L’Hexagone reçoit ici une note s’élevant à 2, cependant loin d’être ridicule comparée à celle de 1,1 pour les Etats-Unis qui décrochent pourtant une 2e place au classement général.
La France en tête du podium pour son marché
Si la note maximale a été accordée à la France pour le développement des ventes de véhicules électriques sur son territoire, notre pays doit partager cette place avec 4 autres : Chine, Allemagne, Corée du Sud et Etats-Unis. Ce qui fait cependant la différence, c’est que l’Hexagone est la seule des 7 nations à obtenir 5 points, sans discontinuer, depuis 2014. Sans toutefois pouvoir effacer le fait que l’industrie automobile française régresse face à d’autres pays, comme l’a souligné lundi Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, lors de la journée dédiée à la filière, la France abandonnant progressivement la 2e place qu’elle détenait en Europe en 2011, pour occuper la 5e position derrière l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni est l’Allemagne.
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