Ce projet est doté d’une enveloppe de 3,6 millions d’euros qui sera formée et utilisée sur plusieurs années. Derrière la société de projet Clem’E, le spécialiste de l’autopartage de véhicules électriques et de la recharge intelligente associée Clem’, et 2 investisseurs. Il s’agit de la Banque des territoires, et Mirova, l’affilié de Natixis Investment Managers dédié à l’investissement durable.
Interdiction des diesel à Paris
Le service d’autopartage de véhicules utilitaires électriques proposé par Clem’ surfe sur l’objectif d’interdire progressivement à horizon 2024 les modèles diesel sur le territoire du Grand Paris. Disponibles pour les professionnels de la logistique, les commerçants, et les artisans parisiens, mais aussi ouvertes aux particuliers, 54 stations (ex Autolib’) sont déjà exploitables dans les 20 arrondissements au titre du service Mobilib’Utilitaires. D’ici 2022, cette flotte va s’étendre à toute l’île de France. Les 100 stations, équipées de 3 à 4 bornes de recharge, formeront au total un réseau accueillant 300 Renault Kangoo et Nissan e-NV200 électriques.
Accompagnement de la transition énergétique
« Accompagner les villes dans leur transition énergétique, avec des nouveaux services de mobilité partagée et électrique », c’est la mission que s’est confiée Clem’. A l’intention des professionnels, la société a cherché des emplacements idéalement localisés « pour leurs approvisionnements et leurs livraisons, sans contrainte de stationnement ». Pas forcément facile à exploiter pour ceux qui ne la connaissent pas encore, du fait d’une inclusion de tous les services d’autopartage opérés par Clem’, la plateforme Clem.Mobi finit par donner une indication de prix : 9 euros de l’heure pour un Renault Kangoo électrique, et 11 euros pour un Nissan e-NV200 (hors formules d’accès à destination des utilisateurs réguliers).
A quand un site bien identifiable ?
Souvent pris par le temps, les professionnels apprécieraient sans doute d’avoir à disposition un site spécifique et bien identifiable aux couleurs de Mobilib’Utilitaires. Surtout que Clem’ évoque « une plateforme innovante » leur permettant un usage qui correspond « à leurs besoins et exigences spécifiques ». Quoi qu’il en soit, cette offre tournée vers les entrepreneurs constitue une solution qui répond aux restrictions croissantes de circulation, et notamment les ZFE (Zones à faibles émissions). Elle peut également se révéler très économique : « jusqu’à 4.000 euros par an pour l’utilisation d’un véhicule utilitaire électrique », assure Clem’.
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