A la suite de la réunion programmée lundi 26 avril 2021 pour le Comité stratégique de la filière automobile, Bruno Le Maire a assuré que 156 aires de services sur les 368 que compte le réseau autoroutier seront équipées de bornes de recharge rapide.
« Il ne s’agit pas de savoir si oui ou non les Français, les Européens et le reste du monde vont s’orienter vers le véhicule électrique : c’est déjà une réalité. Il faut que la France soit en tête des pays européens sur le développement de sa stratégie pour le véhicule électrique », a soutenu le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance.
Evoquant les 107 000 véhicules électriques qui ont été immatriculés en 2020, il a assuré : « Nous allons poursuivre et accélérer le déploiement des bornes de recharge ».
Pour la fin de la présente année, il envisage 192 aires de services prêtes à recevoir les voitures électriques. « Ce qui veut dire que plus de la moitié du réseau autoroutier français sera équipé en bornes de recharge rapide », s’est-il réjoui.
« Rien ne sert de développer les ventes de véhicules électriques si les Français qui partent en vacances ne peuvent pas recharger leurs véhicules sur les aires des services autoroutiers », a plaidé Bruno Le Maire.
Egalement signataire de l’avenant pour la dynamisation de la filière automobile, Luc Chatel, comme président de la Plateforme automobile (PFA), représentait les constructeurs. Lui aussi a évoqué les infrastructures de recharge. Et ce, afin de « transformer l’essai du véhicule électrique dont nous avons amorcé le virage ».
Il a prévenu : « La part de marché a été multiplié par 4 avec le véhicule électrique. Nous n’avons pas réussi encore ».
Luc Chatel a rappelé que les constructeurs comptaient proposer aux automobilistes « une diversité de moteurs dans les prochaines années : moteurs thermiques, moteurs hybrides, moteurs électriques ». Un scénario contrarié par « les nouvelles normes qui sont en discussion aujourd’hui » et qui « auront pour conséquence la quasi disparition des moteurs thermiques en Europe ».
Les industriels concernés ont donc décidé de jouer la carte de l’anticipation. « Nous nous dirigeons vers une solution unique qui n’est pas celle que nous avons choisie, qui est celle qui s’impose à nous parce que c’est la seule disponible technologiquement à un prix à peu près accessible », a souligné le président de la PFA. Cette précision, il l’a apportée afin que le gouvernement prenne en compte les conséquences des orientations adoptées par la France et l’Europe en matière de mobilité. Un maillage efficace en bornes de recharge en fait partie.
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