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Une meilleure autonomie avec une batterie placée à la verticale Rédigé par Philippe Schwoerer le 16 Juin 2021 à 14:03 0 commentaires

Selon la startup britannique Page-Roberts Automotive, placer dans les voitures électriques la batterie de traction au centre et verticalement permettrait de gagner jusque 30 % d’autonomie.

 

Des plateformes dépassées ?

 

Fondée en 2019 par les 2 ingénieurs Freddy Page-Roberts et Mark Simon, la société Page-Roberts Automotive a pour activité d’améliorer l’efficience des voitures électriques. Les efforts sont portés sur la batterie pour parvenir à des véhicules plus légers et aérodynamiques.

Selon les 2 fondateurs, le choix effectué par les constructeurs d’implanter les packs sous le plancher n’est pas judicieux. Parmi les inconvénients mis en avant : des engins plus hauts et plus lourds, construits sur des plateformes à empattement allongé pour recevoir la batterie et qui supportent une carrosserie à la structure plus complexe afin de protéger les éléments lithium-ion des chocs.

Au final, l’autonomie se retrouve réduite, notamment en roulant sur voies rapides et autoroutes. Jusqu’à une capacité énergétique de 75 kWh, le centre de gravité est en outre meilleur ou au moins similaire par rapport au positionnement du pack sous le plancher… pour un empattement similaire.

 

Gain en poids

 

Selon les 2 ingénieurs, placer le pack entre les 2 rangées de sièges – ceux de l’arrière dos à la route -, permettrait de réduire significativement le poids. Déjà entre 35 et 75 kg de moins au niveau de la structure de protection de la batterie contre les chocs. Et encore 8 à 25 kg permis par un véhicule moins haut.

Par ailleurs, un véhicule plus léger permet d’utiliser des systèmes de suspension et de freinage moins importants, avec à nouveau une influence positive sur le poids. Selon Page-Roberts Automotive, le gain final sur la balance pourrait atteindre 18 % du poids habituel d’une voiture électrique.

Grâce à une carrosserie moins haute, la résistance aux masses d’air serait réduite de 20 à 30 %. Le tout permettrait de bénéficier d’une autonomie supérieure jusque 30 %, pour des modèles moins cher (36 % au maximum), avec une empreinte carbone plus légère sur le cycle de vie.

 

Sens inverse de la marche

 

La startup met également en avant différents effets boule de neige qui pourraient se développer en adoptant sa solution. Déjà des besoins diminués pour la recharge, avec un bénéfice sur les réseaux électriques nationaux.

Selon Page-Roberts Automotive, le fait de disposer la rangée arrière de sièges dos à la route ne serait pas un problème. Tout d’abord parce que ces places sont peu occupées. Ensuite parce que les passagers bénéficieraient d’une meilleure vue à l’arrière. Et enfin parce que les enfants adoreraient cette disposition.

Pas sûr que ce soit au goût des automobilistes qui arrivent derrière les véhicules ainsi configurés. Ni des passagers qui refusent de s’asseoir dans le train dans le sens contraire de la marche en raison des nausées éprouvées.

L’entreprise souligne par ailleurs que sa solution permet d’obtenir des lignes sportives plus agréables. Pour eux, une sportive électrique doit être conçue selon la configuration qu’il préconise pour le placement de la batterie.

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