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A l’issue d’un déplacement en Tesla Model 3 Standard Plus Rédigé par Philippe Schwoerer le 17 Déc 2021 à 06:00 0 commentaires

Effectuer un parcours d’un peu plus de 300 km en Tesla Model 3 n’a rien d’extraordinaire. Mais cet épisode permet toutefois d’apprécier le fonctionnement de la voiture et d’évaluer sa consommation. Tels étaient certains des objectifs poursuivis par Sabine Prévost en utilisant ce véhicule dans le cadre d’un déplacement professionnel pour son entreprise La Voiture Electrique.

 

Les conditions du déplacement

Réalisé le mercredi 8 décembre dernier à bord d’une berline électrique Tesla Model 3 Standard Plus de 2021, la boucle depuis Plérin en passant par Guingamp, Carhaix, Quimper, Daoulas, Landerneau et retour au point de départ comptait un total de 324 kilomètres.

Le temps était plus ou moins calme ce jour-là en Bretagne. Peu de vent, mais de grosses averses ponctuelles, et, surtout, une température comprise entre 3 et 10° C.

Des conditions qui ont nécessité de recourir à différents équipements, pas toujours aussi facilement exploitables que sur les autres modèles de voitures électriques utilisées couramment par Sabine Prévost.

 

Chauffage et essuie-glaces

La collègue de Gabin Lucas espérait un meilleur fonctionnement des essuie-glaces automatiques. « Il faut vraiment avoir de la pluie partout sur le pare-brise pour que les essuie-glaces se déclenchent automatiquement. Concrètement, j’ai toujours été obligée de les mettre en route manuellement, et ce n’est pas simple », estime-t-elle.

« Un appui sur la manette des clignotants permet heureusement d’avoir un, mais un seul, balayage. Cette opération ouvre sur la tablette numérique l’écran à partir duquel on règle manuellement le fonctionnement des essuie-glaces », illustre-t-elle.

« Naviguer sur cet écran central à l’arrêt, c’est sympa. Mais en roulant, je trouve cela dangereux. Ce n’est que mon avis, qui n’est cependant pas celui de nombre d’utilisateurs réguliers de cette voiture », avance-t-elle prudemment.

 

Chauffage et sièges chauffants

Bien que les voitures électriques d’aujourd’hui, et notamment tous les modèles de Tesla, embarquent suffisamment d’énergie dans leurs batteries pour faire fonctionner le chauffage à bord pendant plusieurs dizaines d’heures, le pli est pris par les pionniers de l’électromobilité de maîtriser la consommation à ce sujet.

Comment ? En modérant la température à bord et en utilisant les autres équipements chauffants, comme le volant et les sièges, par exemple. Ces derniers, dans la Model 3, n’ont pas convaincu Sabine Prévost. « Il n’y a vraiment que la partie centrale de l’assise qui chauffe, et pas les bords. Ce qui donne une sensation pas vraiment agréable sur les bords du fessier. Par ailleurs le système chauffe ou trop fort ou pas assez », confirme-t-elle.

« C’est un peu pareil pour le chauffage principal qui n’est pas facile à régler. En bénéficiant des sièges chauffants, je me suis contentée d’une température de l’habitacle à 18° C. En positionnant sur 21, j’avais l’impression d’avoir 24 degrés à bord », poursuit-elle, en modérant : « Ces appréciations sont surtout ici de l’ordre du détail. Elles ne remettent pas en cause toutes les qualités pour lesquelles un automobiliste choisira de rouler en Tesla Model 3 ».

 

Automatismes

Lors de son déplacement, Sabine Prévost a particulièrement apprécié le dynamisme de la « petite berline » (par rapport à la Model S) électrique américaine.

« Les reprises sont bien sûr excellentes, et j’apprécie beaucoup la possibilité de gérer la voiture avec la seule pédale d’accélérateur, jusqu’à l’arrêt en levant le pied, sans toucher celle des freins. Son usage est plus doux qu’avec nombre de véhicules électriques qui ont un système similaire », compare-t-elle.

« J’aime bien aussi le fonctionnement du régulateur de vitesse adaptatif sur cette voiture. Je suis en revanche moins convaincue par le système de maintien dans la voie qui se désactive à chaque fois que l’on change de file, avec ces bips pour prévenir de son inhibition », oppose-t-elle.

« J’ai vraiment l’impression que ce scénario sert à encourager l’achat de l’option FSD (Full Self-Driving) à 7 500 euros. Clairement, c’est la voiture qui commande beaucoup de chose. Ce qui peut aussi plaire », ressent-elle.

 

Bonne visibilité sur la route

« A la place du conducteur, on ne peut qu’apprécier l’excellente visibilité sur la route et ses environs. Elle est en revanche moins bonne vers l’arrière, en particulier en utilisant le rétroviseur intérieur », témoigne Sabine Prévost.

« Encore un détail : l’usage doux de la manette des clignotants. Ce n’est pas grand chose, mais le fait qu’elle revienne automatiquement à l’horizontale, après avoir donné l’impulsion nécessaire pour mettre en marche les clignotants, est très agréable. Ca change des manettes sur lesquelles il faut exercer une pression importante pour les arrêter », tient-elle à souligner.

 

16,8 kWh/100 km pour le trajet aller

Ce que notre interlocutrice souhaitait aussi et surtout vérifier lors de son déplacement d’un peu plus de 300 kilomètres, c’est la consommation de la Tesla Model 3 Standard Plus dans les conditions hivernales de Bretagne.

« Je suis partie de Plérin avec une batterie chargée à 89 %. Ce qui correspond à une capacité énergétique utile de 44,5 kWh. Les 76 km entre Plérin et Carhaix ont été avalés à 105 km/h sur la voie rapide, et dans le respect des limitations de vitesse sur les autres portions. La consommations moyenne s’est alors élevée à 16,8 kWh/100 km », rapporte-t-elle.

« Lors de la pause déjeuner à Daoulas, la batterie a récupéré 16,275 kWh d’énergie en 1h29 de branchement sur une borne AC 22 kW », précise-t-elle.

 

15,9 kWh/100 km pour le trajet aller

« Sur le trajet retour, j’ai parcouru les 118 kilomètres de routes à 4 voies entre Landerneau et Plérin à 115 km/h. La consommation moyenne sur cette partie a été de 16,2 kWh/100 km. Si je compte en plus les 18 km de départementale entre Daoulas et Landerneau, la valeur tombe à 15,9 kWh/100 km », chiffre Sabine Prévost.

Le parcours qu’elle a effectué témoigne de la bonne efficience de la Tesla Model 3 Standard Plus. Pour comparaison, Tesla communique une consommation en cycle mixte pour ce modèle de 14,9 kWh/100 km en été et de 20,6 kWh/100 km en hiver.

L’Avem et moi-même remercions Sabine Prévost pour son témoignage sur l’utilisation de la Tesla Model 3 Standard Plus.

 

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La Voiture Electrique

6 rue Nièpce

22000 Saint-Brieuc


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