A l’Avem, nous ne pouvons que féliciter le constructeur allemand de prolonger la commercialisation de cette citadine très convaincante et agréable à conduire en toutes conditions.
A l’origine, la Volkswagen e-Up! se déclinait en Skoda Citigo e iV et Seat Mii Electric. C’est un exemplaire de cette dernière que nous avions essayé en avril 2021. Nous avions éprouvé un véritable coup de cœur pour cette citadine électrique très efficiente, facile à conduire et très bien conçue. Au point que nous avions plaidé pour son maintien au catalogue.
Le constructeur allemand a décidé d’aller dans cette voie, devant le succès commercial rencontré par cette voiture et son absence d’offre alternative actuellement dans la famille ID. Il semble avoir compris que sa légitimité et sa popularité passent par la présence à son catalogue branché d’une citadine abordable bien née. Surtout à l’heure où la concurrence s’organise, notamment du côté du Losange avec la Renault Twingo Electric et la Dacia Spring.
Renault ayant un temps dominé le marché de l’électrique sur le territoire de Volkswagen, il existe forcément désormais une compétition exacerbée pour plus de légitimité.
La e-Up! s’est vendue à 30 797 exemplaires outre-Rhin, devant l’ID.3 (26 693 unités). La Zoé est restée proche : 24 736 exemplaires. La Twingo ne semble en revanche pas trop être une menace pour la citadine branchée de Volkswagen. Elle s’est écoulée à 7.973 unités.
En France, la e-Up! n’a pas fait des merveilles en 2021 : 1 621 enregistrements en préfecture, contre 23 573 pour la Renault Zoé et 11 386 avec la Dacia Spring. Même les ventes de l’ID.3 apparaissent modestes avec moins de 6 000 unités.
A ce jour, la Volkswagen e-Up! a été achetée plus de 80 000 fois à travers le monde. Le constructeur explique par un succès trop important des délais de livraison qui sont montés jusque 16 mois. Ce qui aurait entraîné un arrêt des prises de commande depuis la fin de l’année 2020. La production ne s’est cependant pas interrompue l’année dernière.
Maintenant que les commandes ont toutes été honorées, Volkswagen rouvre les robinets et l’accès au configurateur, à commencer par l’Allemagne. Dans son communiqué de presse daté du 18 février 2022, le constructeur assure en faire progressivement autant sur les autres marchés européens. La France est déjà dans ce cas.
En Allemagne, où les aides (9 570 euros de prime de l’environnement et de l’innovation) sont supérieures à celles proposées en France, la Volkswagen e-Up! dans sa version d’entrée de gamme est affichée à partir de 26 895 euros. Elle est un peu moins chère en France : 24 690 euros.
Elles est même remisée de 550 euros jusqu’au 31 mars de la présente année 2022. Ce qui permet à Volkswagen de la présenter à partir de 15 640 euros à l’achat, ou 169 euros mensuels en location longue durée sur 3 ans.
Mais ces chiffres doivent s’entendre après déduction des 6 000 euros accessibles à la très grande majorité des automobilistes au titre du bonus gouvernemental, mais aussi des 2 500 euros de prime à la conversion. Or, cette dernière aide est loin d’être ouverte à tout le monde.
Pour rappel, grâce à une batterie d’une capacité énergétique de 32,2 kWh utiles, la Volkswagen e-Up! bénéficie d’une autonomie de 258 kilomètres en cycle mixte WLTP. Le constructeur communique sur une consommation moyenne de 12,7 kWh/100 km.
Lors de notre essai, nous avions été très surpris de noter en situations réelles des chiffres bien moins élevés. Sous le soleil, mais avec des températures comprises entre 7 et 10° C, nous avions obtenu sur routes départementales des valeurs parfois inférieures à 9 kWh/100 km. Avec 16° C, mais un peu de vent de face, nous avions noté 11,2 kWh/100 km sur une route à 4 voies en mode Eco+ qui bride la vitesse à 100 km/h.
La citadine branchée peut très bien dépasser les 300 km de rayon d’action dans un environnement favorable, et sans se priver du plaisir de la conduire.
Le pack lithium-ion alimente un très suffisant moteur électrique d’une puissance de 61 kW (83 chevaux). Il développe un couple maximal de 210 Nm.
Lorsqu’il faut recharger la citadine électrique allemande, plusieurs possibilités se présentent. Soit en courant alternatif avec le chargeur embarqué 7,2 kW. En l’exploitant à son maximum, un peu plus de 4 heures suffisent à retrouver 80 % d’énergie.
Le temps d’attente se réduit à une heure environ en se branchant sur une borne rapide. C’est sans doute un peu long pour une batterie qui reste relativement modeste, mais la puissance est ici limitée à 40 kW.
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