Le championnat du Monde de Formule E a conclu ce week-end à Berlin sa première série de courses en Europe. Après Rome et Monaco, deux ePrix ont eu lieu sur un circuit tracé sur l’aéroport historique de Tempelhof. Un circuit sur lequel Venturi et son pilote Edoardo Mortara ont particulièrement brillé. Le suisse a tout d’abord remporté samedi la première course qu’il a menée de bout en bout. Auteur de la pole position, il a bien failli récidiver dimanche mais a dû se contenter de la seconde place. Nick de Vries et sa Mercedes ont en effet dominé la seconde course du week-end. Mercedes et l’écurie monégasque Venturi, motorisé par la firme à l’étoile, ont trusté les quatre premières places de cette course. Les deux équipes en profitent pour prendre la tête du classement des constructeurs.
Quatre mois sa victoire à Diriyah en Arabie Saoudite, Edoardo Mortara a renoué avec le succès samedi à Berlin. Parti en pole position, le pilote suisse de l’écurie Venturi n’a jamais été véritablement inquiété lors de ce premier ePrix. Aidé par une parfaite gestion des « modes attaques », il a mené la course de bout en bout. Il dû néanmoins s’employer pour repousser les assauts d’un Jean-Eric Vergne déchaîné en fin de course. Celui-ci a pu se jouer des Porsche de Pascal Wehrlein et André Lotterer, puis de la Mercedes de Stoffel Vandoorne. Par contre, il a buté sur la Venturi de Mortara et a dû se contenter de la seconde place. En terminant troisième, le belge Stoffel Vandoorne confortait alors sa première place au championnat des pilotes.
Venturi et Mortara se replacent dans la course au titre
Un championnat auquel son succès permettait à Mortara, deuxième la saison dernière, de se replacer dans la course au titre. Même chose pour son équipe, Venturi, qui restait sur 4 ePrix compliqués dont celui sur ses terres à Monaco. Après le premier ePrix du week-end, elle se retrouvait sur le podium malgré l’abandon de son second pilote Lucas di Grassi. L’autre grand bénéficiaire de cette course était Jean-Eric Vergne. Le double champion du monde se retrouvait alors à la seconde place du championnat à seulement 6 points du leader. Son équipe DS Techeetah revenait également à quelques encablures de Mercedes, le leader du championnat des constructeurs. Mais tout pouvait encore être remis en cause lors du second ePrix berlinois, disputé hier.
Une course qui s’annonçait sous les meilleurs auspices pour Edoardo Mortara qui domina une nouvelle fois les essais qualificatifs. Il s’élança donc de la pole position mais se fit déborder au premier virage par Nyck de Vries. Le suisse reprit le dessus un moment lorsque de Vries se déporta de la trajectoire pour prendre son « mode attaque ». Mais, avec le surcroît de puissance dont il bénéficia durant quelques minutes, le pilote néerlandais parvint rapidement à reprendre les commandes de la course. Comme la veille, Mortara décida d’attendre pour déclencher à son tour le mode attaque. Lorsqu’il se décida, il avait reculé de plusieurs rangs au classement et dû entamer une remontée. Celle-ci le conduisit rapidement à la seconde place mais Nick de Vries restait inaccessible. Il remportait donc l’ePrix du dimanche devant Mortara, tandis que Stoffel Vandoorne complétait le podium.
Mercedes et Venturi en tête du classement des conducteurs
Avec la victoire de de Vries et la troisième place de Vandoorne, Mercedes conforte son leadership au championnat des constructeurs. Avec 176 points, l’écurie allemande compte désormais 28 points d’avance sur Venturi qui poursuit sa remontée au classement. La domination de Mercedes parait encore plus grande lorsque l’on sait qu’elle fournit ses moteurs à l’écurie Venturi. Au classement des pilotes, Stoffel Vandoorne occupe toujours la première place avec 111 points. Il devance Edoardo Mortara (99 points) qui a engrangé la bagatelle de 50 points ce week-end. Jean-Eric Vergne reste en embuscade avec 95 points, tandis que Mitch Evans (83 points) et Robin Frinjs (81 points) ne sont pas encore trop distancés. Malgré sa victoire, le champion du monde en titre Nyck de Vries compte lui encore 46 points de retard sur le leader, son coéquipier chez Mercedes.
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