En s’appuyant sur le succès de son projet pilote en Italie « Arena of the Future », Electreon espère déployer sur ce territoire et ailleurs sa solution de recharge sans fil intégrée dans la chaussée. « Nous sommes fiers de contribuer à transformer le transport électrique en Italie et au-delà ! », a commenté Oren Ezer, cofondateur et PDG de l’entreprise.
A sa création en 2013, Electreon s’appelait ElectRoad. Son objectif toujours d’actualité : Contribuer au développement de la mobilité électrique afin de réduire la pollution de l’air dans les villes.
Toutefois les dirigeants étaient déjà persuadés qu’il fallait apporter aux professionnels une solution de recharge qui évite de mobiliser les véhicules devant des bornes. D’où son orientation vers l’induction, avec de premières expérimentations en réel dès 2019 en Israël, Suède, Allemagne et Italie.
En novembre dernier, la technologie de recharge sans fil d’Electreon a été citée parmi les 100 meilleures inventions de l’année 2021 par Time.
En Italie, Electreon a construit et mis en œuvre un circuit d’un peu plus d’un kilomètre de long équipé de bobines de recharge implantées dans l’asphalte. L’ensemble présente une puissance de 1 MW. Opérationnel dès décembre 2021, il a permis d’expérimenter pendant 6 mois le ravitaillement en énergie des véhicules électriques en roulant.
Souhaitant démontrer la fiabilité et l’intérêt de son système pour différents types d’engins, l’entreprise a mené les essais avec une Fiat 500 et un autobus de marque Iveco.
Le constructeur de poids lourd et le groupe Stellantis dont dépend Fiat sont partenaires du projet pilote « Arena of the Future », tout comme ABB, A35 Brebemi-Aleatica, Fiamm Energy Technology, Mapei, et différents établissements universitaires.
« Ce projet met en évidence les avantages extraordinaires de la technologie de recharge sans fil d’Electreon et nous sommes impatients de faire évoluer le projet jusqu’à la commercialisation », a déclaré Oren Ezer.
Beaucoup d’automobilistes pointent la relativement faible autonomie, le temps d’attente aux bornes, et le manque d’infrastructures de recharge à leur disposition pour s’accrocher aux moteurs gavés aux énergies fossiles. Avec la recharge par induction en roulant, la mobilité électrique serait encore plus facile à exploiter que les véhicules essence et diesel.
Une généralisation de cette technologie dans les routes principales permettrait même d’embarquer des batteries moins capacitaires. D’où un impact environnemental et un coût plus légers sur le cycle de vie des véhicules, et une possibilité d’exploiter ces derniers même avec des batteries ayant perdu plus de la moitié de leurs capacités.
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