L’Automobile club du sud-ouest avait organisé le samedi 8 octobre 2022 l’ACSO, un rallye d’éco-conduite en voitures électriques. Les 21 équipages engagés présentaient une grande diversité de modèles, notamment du côté des nouveautés.
A force de caracoler en tête des ventes des voitures électriques en France pendant des années, la Renault Zoé était de tous les rallyes et en nombre relativement important. Elle était pourtant absente lors de la photo de famille prise à l’arrivée à Libourne (33). Pourquoi ce manque ?
Sur place, Xavier Larribau, président de la section VE pour l’ACSO, nous a donné un élément de réponse : « Environ la moitié des équipages inscrits représentent des concessionnaires ». Alors que la Zoé cèdera prochainement la place à un autre modèle polyvalent branché, Renault préfère désormais mettre en avant la Mégane E-Tech qui plaît déjà beaucoup aux automobilistes prêts à devenir à leur tour électromobilistes.
Les Twingo et Dacia Spring n’étaient pas de sortie non plus. Pourtant elles étaient prédestinées à gagner le challenge d’éco-conduite face, par exemple, à la Volkswagen e-Up! 2.0.
Pas de Tesla Model Y non plus en dépit des ventes qui s’accélèrent pour cette voiture, mais un ancien roadster pouvait être aperçu au départ de Bouliac. S’il n’a pas suivi le parcours imaginé par l’Automobile club du sud-ouest, c’est tout simplement parce que son conducteur était de mariage ce jour-là.
La marque américaine était cependant bien dans la course, avec un taxi Model X venu de Dordogne, une Model S, et 2 Model 3 dont l’une est connue pour être celle de l’European Electric Cannonball.
Pour mémoire, elle a servi à rejoindre en moins de 72 heures l’année dernière le cap Nord en Norvège depuis le cap Saint-Vincent au Portugal. Son propriétaire, Guillaume Castevert, n’hésitait pas samedi dernier à témoigner de cette aventure et à dire pourquoi aujourd’hui un tel périple devient de plus en plus facile à réaliser. En particulier grâce à l’ouverture des superchargeurs Tesla aux autres voitures électriques.
« Nous assistons à une véritable montée en gamme des modèles de véhicules électriques engagés. Certains sortent vraiment de l’ordinaire, même au niveau des couleurs », nous a confié Xavier Larribau, chargé de mission pour EDF dans sa vie professionnelle.
Sans chercher à être exhaustif, nous avons reconnu parmi les voitures alignées avec pour décor le point de rencontre entre la Dordogne et l’Isle, les BMW i3 et iX, Volkswagen ID.5, Nissan Leaf et Ariya, Audi e-tron GT quattro, Kia e-Niro, Hyundai Kona, Mercedes EQB et EQE, Volvo C40, Fiat 500.
En gros, tous les modèles déjà connus étaient essentiellement engagés par des électromobilistes particuliers, et les nouveautés provenaient des concessions bordelaises. Cet intéressant mélange a permis d’offrir une large diversité aux yeux des témoins du cortège. Quelques associations comme l’Acoze et le Club Elecmobiles 24 ont également participé à l’ACSO Electric Tour, ainsi que la chaîne Youtube d’Electric Vince.
« L’ACSO Electric Tour est un challenge d’éco-conduite qui s’appuyait sur un parcours d’environ 80 km dans le bordelais. La sobriété énergétique était donc principalement mise en avant. Mais il fallait aussi respecter l’horaire et retrouver les lieux qui figuraient sur 4 photos. Cette petite chasse au trésor permettait de nous assurer que les équipages avaient bien suivi le tracé », a souligné Xavier Larribau.
Voilà pourquoi l’équipage en e-Up!, en dépit de sa consommation classée la plus basse avec 7,6 kWh aux 100 km, n’a pas reçu de prix. « Nous n’avons pas réussi à identifier 2 photos », a justifié son conducteur Renaud Lemaire, par ailleurs président de Mobil’Eco et ami personnel de longue date. Le classement a été annoncé après un copieux repas englouti dans un esprit particulièrement convivial.
En charge de la compétition des véhicules fonctionnant avec des énergies nouvelles, Philippe Dalbon a rappelé pour nous les records de basses consommations constatés lors de l’ACSO Electric Tour 2022.
« Nous avons remis le premier prix à un conducteur de BMW i3 qui a consommé 8,4 kWh/100 km, a bien respecté le tracé et identifié les photos. Derrière, nous avons une Fiat 500 avec une consommation de 9,6 kWh/100 km. En troisième position, 2 équipages ex æquo en BMW i3 et Renault Mégane, avec 10 kWh/100 km ».
Une prochaine édition de cet événement est-elle déjà programmée ? « Oui, en mai 2023. Nous allons voir ce qu’il y a à améliorer », nous a-t-il répondu. « Avant cela, nous aurons le rallye du Médoc qui se déroulera les 10 et 11 décembre 2022. Depuis 8 ans, nous engageons dans ce rallye de régularité des voitures électriques qui s’alignent avec des thermiques et des modèles historiques. Il y aura aussi, les 25 et 26 février 2023, le Bordeaux Aquitaine Classic », a-t-il ajouté.
« Pour notre rallye de régularité, les participants s’engagent chacun au départ sur un des trois niveaux de moyenne proposés. Celui qui est le plus proche de la valeur retenue a gagné. C’est une façon de goûter aux rallyes sportifs, dans une véritable ambiance de rallye mais à moindres frais », a souligné Philippe Dalbon.
Il espère l’arrivée de nouveaux passionnés à l’Automobile club du sud-ouest et à l’Association sportive automobile club du sud-ouest (Asacso) où il s’investit plus particulièrement. « Nous sommes toujours heureux d’accueillir de nouvelles têtes place des Quinconces, à Bordeaux », a-t-il conclu.
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