Sous conditions, les automobilistes américains peuvent désormais disposer d’une prime sous forme de crédit d’impôt allant jusqu’à 4 000 dollars sur les voitures électriques d’occasion. Des professionnels ont décidé d’adapter leur offre au plafond de 25 000 dollars.
En France, le bonus proposé par le gouvernement pour une voiture électrique d’occasion de plus de 2 ans est limité à 1 000 euros. En 2023, et jusqu’en 2032, les automobilistes américains peuvent prétendre à un crédit d’impôt plus généreux de 4 000 dollars (environ 3 742 euros au cours du lundi 20 février 2023).
Des conditions doivent cependant être respectées. La première est une limite de revenus : 75 000 dollars (70 160 euros) pour une personne seule ou 150 000 dollars (140 320 euros) pour un couple. La voiture électrique d’occasion doit avoir plus de 2 ans, être vendue par un concessionnaire et ne pas avoir déjà bénéficié du dispositif auparavant.
Dernière exigence du gouvernement fédéral : le prix d’achat du véhicule ne doit pas excéder 25 000 dollars (23 387 euros). En septembre 2022, environ 11 % des voitures électriques sur le marché de l’occasion américain étaient compatibles avec ce plafond. Alors que le texte législatif devait encore être validé, les prix de ces véhicules étaient toutefois résolument orientés à la hausse, laissant supposer qu’un volume bien moins important serait au final concerné.
Finalement, en janvier 2023, la part de voitures électriques d’occasion vendue à un tarif maximum de 25 000 dollars est passée à 20 %, soit presque le double. L’agence américaine Bloomberg a cherché une explication, et l’a trouvée. Des concessionnaires ont fait le choix de descendre leurs prix en dessous ou juste au niveau du plafond.
L’un d’eux a témoigné avoir signé dans la journée pour une Chevrolet Bolt qu’il proposait à 26 000 dollars avant de descendre les chiffres à 24 900. Les établissements qui jouent ce jeu gagnent moins par voiture électrique vendue, mais globalement davantage du fait d’un nombre supérieur d’exemplaires livrés.
La Chevy fabriquées entre 2017 et 2020 est la candidate idéale, mais aussi la Nissan Leaf. Devraient s’y ajouter à court ou moyen terme quelques modèles électriques de Kia et Hyundai. Les automobilistes qui pensaient pouvoir exploiter le dispositif pour se faciliter l’acquisition d’une Tesla seront le plus souvent déçus, ne trouvant pas la voiture rêvée dans la limite des 25 000 dollars.
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