Portée par le succès de ses modèles électriques (+ 25,5 % des ventes en 2022), Mini continue de développer cette gamme. Après avoir présenté récemment la Mini Cooper SE Cabrio, la marque vient d’annoncer le lancement d’un Mini Countryman 100 % électrique. Sa production débutera d’ici la fin de l’année pour une arrivée dans les concessions en février 2024. Mini a dévoilé il y a quelques jours les premières photos de ce Countryman, encore dans une tenue de camouflage. Pour la première fois, la marque britannique qui fait partie du groupe BMW, produira l’un de ses modèles en Allemagne. L’usine BMW Group de Leipzig se prépare d’ores et déjà à accueillir la production de ce Countryman de troisième génération. Un modèle, qu’outre la version électrique, la marque proposera également en thermique et hybride rechargeable.
Plus grand modèle de la marque, le Countryman n’a plus rien de vraiment Mini. Alors que la génération actuelle mesure déjà 4m30, la prochaine devrait encore grandir. Pleinement intégré au segment des SUV compacts, ce nouveau Countryman doit permettre à Mini d’élargir son champ de conquête. Il s’inscrira dans le nouveau langage stylistique de la marque, baptisé Charismatic Simplicity et préfiguré par le concept Aceman. Malgré son camouflage, les photos laissent entrevoir certaines de ses particularités. Il s’annonce ainsi plus anguleux que son prédécesseur dont il conservera l’allure générale. Mini n’a pas dévoilé ses caractéristiques techniques, mais on sait qu’il partagera la base du BMW X1. Un modèle dont la version 100 % électrique iX1 embarque un moteur de 313 ch et une batterie de 64,7 kWh. De quoi lui offrir jusqu’à 438 km d’autonomie.
Le lancement du Countryman électrique occupe une place centrale dans la stratégie de durabilité de Mini et du groupe BMW. En tant que plus grand modèle de la marque, le Countryman 100 % électrique doit conduire la nouvelle famille Mini dans une ère d’électromobilité. D’ores et déjà, la marque réalise 20 % de ses ventes avec des modèles électrifiés. Avec le Mini Countryman, elle espère franchir un nouveau cap pour devenir entièrement électrique d’ici 2030. Une étape d’autant plus stimulante que ce modèle et ses principaux composants sortiront de ses propres installations de production. Ceci y compris la batterie haute tension qui proviendra également de l’usine de Leipzig. Une batterie particulièrement plate grâce à laquelle le Mini Countryman offrira à l’avenir un espace supplémentaire et davantage de confort.
Pour la première fois, Mini fabriquera l’un de ses modèles en Allemagne, plus précisément au sein de l’usine de Leipzig. A cette fin, l’usine de BMW Group étendra ses capacités de production de composants électroniques de huit lignes de production. Elle prévoit d’investir plus de 800 millions d’euros dans cette extension, ce qui assurera la viabilité de la future usine. De quoi garantir également la sécurité de l’emploi pour un site où plus de 5 600 employés produisent environ 1 000 véhicules/jour. L’usine va même embaucher avec plus de 1 000 salariés affectés à la production de composants électroniques d’ici 2024. Le Mini Countryman partagera ses chaînes de montage avec les BMW séries 1, Série 2 Gran Coupé et Série 2 Active Tourer. De quoi faire de Leipzig le premier site industriel à produire en même temps des véhicules BMW et Mini.
L’usine BMW de Leipzig semble parfaitement adaptée à la production du Mini Countryman 100% électrique. Outre sa flexibilité et sa modernité, le site a engagé une stratégie durable pour devenir une « usine verte ». Une stratégie concernant notamment aussi bien la production que la consommation d’énergie. Ainsi, quatre éoliennes de 190 mètres de haut ont produit en 2021, directement sur le site, 21,9 GWh d’électricité. De plus, un parc de 700 batteries de seconde vie provenant de BMW i3 dispose de la capacité de stocker temporairement cette énergie éolienne. Sous la houlette de sa directrice Petra Peterhansel, l’usine de Leipzig vise également la décarbonation complète de la production automobile. Ceci en remplaçant les combustibles fossiles par l’hydrogène. Un hydrogène que l’usine utilise dans la logistique depuis 2013. Ainsi aujourd’hui, cinq stations hydrogène fournissent de l’énergie à plus de 130 chariots industriels alimentés par des piles à combustible.
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