Equipée d’un groupe motopropulseur électrique développé par Yamaha Motor, la monoplace qui sera mise au point par Lola Cars sera exploitée par « un constructeur officiel du championnat du monde ABB FIA de Formule E » dès la saison 2025/2026.
Dans la longue liste des coureurs qui ont tenu le cerceau des bolides imaginés par Lola, on retrouve des noms qui résonnent aux oreilles des amateurs de sport automobile, parfois en remontant aux années 1960 : Graham Hill, Jackie Stewart, Mario Andretti, Emmerson Fittipaldi, Nigel Mansell, Fernando Alonso.
Cette marque est née en 1958 de la volonté de l’ingénieur britannique Eric Broadley. Quelques années après avoir expérimenté d’autres domaines comme la marine et l’aérospatiale, l’entreprise a cessé ses activités en 2012.
Le nom aurait pu sombrer dans l’oubli si le pilote Till Bechtolsheimer n’avait pas eu l’envie farouche de le faire renaître dix ans plus tard pour le voir à nouveau s’afficher dans les tableaux des victoires. Retrouver la technologie Lola sur la ligne de départ du circuit du Mans était alors un objectif.
Aujourd’hui, il s’agit de concevoir en partenariat avec Yamaha Motor une monoplace prête à en découdre au Grand prix de Formule E.
En se tournant vers cette compétition qui ressemble à la Formule 1, qui prend les couleurs de la Formule 1, mais qui n’est pas la Formule 1, Lola Cars propose de fournir des bolides électriques à des écuries qui veulent s’illustrer au championnat de Formule E.
Le partenariat technique pluriannuel avec Yamaha Motor qui a été annoncé fin mars dernier devrait d’abord servir lors de la saison 2025/2026 un constructeur dont l’identité sera sans doute prochainement révélée. L’enjeu est important pour Lola qui espère ainsi « se rétablir en groupe leader en matière de conception et d’ingénierie du sport automobile ».
Till Bechtolsheimer se réjouit de cette perspective : « Nous sommes extrêmement heureux de nous associer à Yamaha Motor Company alors que nous entrons dans le Championnat du monde de Formule E ABB FIA. Le fait d’avoir été sélectionné par l’un des équipementiers les plus innovants au monde pour s’associer à un projet de cette importance témoigne du calibre de l’équipe que nous avons bâtie chez Lola ».
Si le siège de Lola Cars auparavant à Huntingdon près de Cambridge est désormais situé à Silverstone, toujours au Royaume-Uni, l’idée de Till Bechtolsheimer est bien d’appuyer la nouvelle vie de la marque sur son héritage historique pour prendre le virage du sport automobile durable.
S’associer à Yamaha Motor fait sens alors que l’entreprise s’est impliquée depuis la fin des années 1980 et pendant deux décennies dans le All Japan F3000 aujourd’hui connu au pays des sakura comme championnat de Super Formule. Lola Cars compte aussi s’illustrer dans des compétitions ouvertes à l’hydrogène et aux carburants durables.
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Constructeurs, importateurs, collectivités, entreprises ou particuliers, rejoignez-nous et bénéficiez des nombreux avantages accordés à nos membres.
Vous souhaitez rester au courant des dernières nouveautés et recevoir une notification dès qu'un article est publié, inscrivez-vous à notre newsletter !