Grâce à sa construction dans l’usine de Cologne (Allemagne), le Ford Explorer est éligible en France au bonus environnemental.
L’intégration de l’empreinte carbone comme critère d’éligibilité a lourdement réduit la liste des voitures électriques pouvant bénéficier du bonus gouvernemental. De quoi rebattre les cartes. Du fait de son son look à l’américaine et en raison du passage de Ford à l’électromobile avec le Mustang Mach-E, on en aurait presque oublié que l’Explorer est construit en Europe pour séduire les automobilistes européens.
Avec une empreinte au sol de 4,46 x 1,87 m, il concurrence directement le Renault Scenic E-Tech aux dimensions très proches (4,47 x 1,86 m) et le Peugeot e-3008 (4,54 x 1,90 m) tous les deux également concernés par le bonus gouvernemental. Le Ford Explorer sort des chaînes de l’usine allemande de Cologne qui a bénéficié d’une enveloppe de l’ordre de 1,84 milliard d’euros afin de produire désormais exclusivement des véhicules électriques.
Avec une grille tarifaire démarrant à 43 900 euros pour l’entrée de gamme et à 46 900 avec le modèle à autonomie étendue, ce sont les versions de type Propulsion qui permettent de décrocher l’aide environnementale de l’Etat. Pour rappel, elle est de 4 000 euros, ou 7 000 si l’acquéreur présente un revenu fiscal de référence ne dépassant pas 15 400 euros par part.
C’est la version Propulsion à autonomie étendue du Ford Explorer qui est aujourd’hui disponible. Sa batterie d’une capacité énergétique exploitable de 77 kWh le crédite d’une autonomie WLTP en cycle mixte de 602 km et d’une consommation plutôt bien maîtrisée de 13,9 kWh/100 km.
Le pack lithium-ion alimente un moteur d’une puissance de 210 kW (286 ch) pour un couple de 545 Nm. Ce qui lui permet de boucler le 0 à 100 km/h en 6,4 secondes avant de filer vers la vitesse maximale de 180 km/h. Par son connecteur CCS, le SUV compact accepte la recharge rapide de la batterie avec une courbe pouvant s’élever jusqu’à une puissance de 135 kW. De quoi retrouver en 28 minutes 80 % d’énergie en partant d’un niveau de 10 %. Pour les bornes en courant alternatif, l’engin embarque un chargeur 11 kW.
L’ouverture des commandes pour la déclinaison Standard Range est annoncée en septembre prochain. Grâce à sa batterie moins capacitaire de 52 kWh et à son moteur bridé à 125 kW (170 ch), son prix d’appel descend de 3 000 euros, pour se fixer à 43 900 euros.
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