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Hélicoptères à pile hydrogène pour livrer des organes à transplanter Rédigé par Philippe Schwoerer le 23 Août 2024 à 06:00 0 commentaires

C’est le modèle R66 de Robinson qui devrait offrir sa base pour aboutir à un hélicoptère électrique à pile hydrogène à exploiter pour des vols urgents vers des hôpitaux.

 

Une flotte à constituer

C’est en France qu’a été livré le premier exemplaire de l’hélicoptère R66 commercialisé depuis 2010 par le constructeur américain Robinson. Depuis, ce modèle équipé d’un turbomoteur Rolls-Royce de 270 ch a été produit à plus d’un millier d’exemplaires. S’il a été conçu pour transporter rapidement quatre passagers en plus du pilote, il est aussi le premier de la marque à présenter un compartiment cargo séparé.

Ce qui en fait un appareil idéal pour acheminer en urgence du sang ou des organes. C’est d’ailleurs pour cet usage particulier qu’Unither Bioelectronics s’est rapproché de Robinson. La filiale d’United Therapeutics Corporation souhaite développer et exploiter une flotte d’aéronefs de nouvelle génération à propulsion électrique et à hydrogène capables de décoller et d’atterrir verticalement dans l’enceinte des hôpitaux.

Et ce, pour favoriser les transplantations humaines auprès des patients atteints de maladies graves et en phase terminale. « Nous continuons à étendre notre bilan en matière de sauvetage de centaines de vies grâce à des poumons transplantés livrés par voie aérienne », a souligné Martine Rothblatt, directrice générale de United Therapeutics.

 

Une expérience à exploiter

La dirigeante a imaginé cette comparaison : « Tout comme les protons des atomes d’hydrogène alimentent les centrales électriques mitochondriales de chacune des cellules de notre corps, nous avons hâte d’utiliser les protons de l’hydrogène vert pour alimenter les centrales électriques à pile à combustible à membrane de nos hélicoptères électriques de livraison d’organes Robinson R66 ».

Selon les termes de l’accord conclu entre les deux parties, le constructeur américain fournira son expertise en ingénierie, technique et réglementation « pour aider à rationaliser le développement et la certification de ces hélicoptères hydrogène-électriques innovants dans le but d’obtenir la certification de Transports Canada, Aviation civile (TCAC) et de la Federal Aviation Administration (FAA) ».

De son côté, Robinson voit dans ce rapprochement une aubaine pour « accélérer l’arrivée des hélicoptères à zéro émission ». Le constructeur américain a déjà une connaissance des piles à combustible et d’une conception capable de résister aux collisions. En 2012, la Nasa avait déjà travaillé avec lui pour une adaptation à l’électrique à pile hydrogène de l’hélicoptère plus léger et plus ancien R22.

 

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