Basé sur le concept du quadricycle Citroën Ami, l’actuel Fiat Topolino électrique sait se faire séduisant. Encore plus en passant entre les mains du carrossier turinois Garavini.
Ailleurs, il faut de bruyantes sportives ou de longues voitures pour afficher ostensiblement son aisance et une vie en apparence insouciante. Les Italiens n’hésitent pas au contraire à donner une toute autre recette à leur Dolce Vita. Une petite voiture minimaliste leur suffit à s’offrir les joies de la mer et de la plage.
Déjà la Fiat 500 des sixties s’était découverte chez Ghia : pas de toit ni de portières mais des sièges en osier pour le fun. Rares et recherchés, les exemplaires encore existants de cette Jolly originale s’arrachent aujourd’hui contre quelques dizaines de milliers d’euros. Le constructeur a déjà rendu hommage à ce concept en proposant le quadricycle électrique Topolino dans une déclinaison Dolce Vita avec un toit en tissu et des cordes à la place des deux portes.
Garavini a décidé d’aller encore plus loin en remodelant l’engin que l’on croirait désormais sorti d’un film d’animation pour enfant de moins de dix ans. Nécessitant de réunir plusieurs dizaines de milliers d’euros, la star sait se faire désirer. Carrozzieri Italiani indique un prix de 45 000 euros hors taxes et n’incluant pas la Fiat Topolino qui servira de base à la transformation.
Si Garavini passe sous silence le prix de sa voiture de plage sur son site Internet, il se montre en revanche un peu plus discret pour en présenter le concept. La Topolino Spiaggina électrique permet ici d’associer artisanat, élégance et liberté intemporelle. Symbolisant la Dolce Vita, Capri a inspiré le carrossier. Ce qui se traduit par un choix de couleurs « rappelant la mer cristalline, le ciel bleu et les falaises de l’île ».
Une Dolce Vita toutefois interprétée avec « des technologies et des matériaux modernes ». Ainsi avec un éclairage led qui se fait bien discret à l’avant. Toute la carrosserie et la sellerie ont été revues sur le quadricycle que l’on imagine très bien débarquer d’un luxueux yacht pour parcourir les rues et longer les plages d’une cité balnéaire.
Garavini indique que les repose-têtes des sièges peuvent se retirer et servir de coussins ou d’oreillers pour se prélasser sur la plage. Même s’il devrait être réellement produit, en toute petite série, ce concept est d’abord à apprécier comme un exercice de style, en oubliant que nous n’aurons jamais l’occasion d’en prendre le volant.
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