Après le Bubble pour quatre passagers déjà disponible, une version à huit places vient d’obtenir l’homologation plaisance.
Déjà en 2022 il était question de décliner le Bubble en un modèle pouvant accueillir à son bord davantage de passagers. Il vient d’être présenté en marche pour la première fois au public dans le cadre du Cannes Yachting Festival qui s’est tenu du 10 au 15 septembre dernier. Et ce, pour le plus grand plaisir des visiteurs de l’événement qui ont pu prendre place à bord.
Le principe de ces capsules est de se hisser sur des foils à partir d’une certaine vitesse afin que la coque ne soit plus freinée par l’eau. Ce qui permet tout à la fois de naviguer potentiellement plus vite, avec moins de mouvement, et en consommant beaucoup moins d’énergie.
Afin de maximiser le contrôle de vol et la stabilité de ces navettes potentiellement très luxueuses (suivant la demande), SeaBubbles a acquis la technologie de pointe de Neocean, appliquée à leur Overboat, un petit catamaran à foils réputé pour sa stabilité et sa manœuvrabilité : « Cette acquisition stratégique renforce nos capacités en matière de navigation à foils et accélère le développement des futures gammes SeaBubbles ».
Il est question d’aller vers des modèles encore plus grands capables de transporter plusieurs dizaines de personnes.
Sur le site Internet de SeaBubbles, peu d’informations sont communiquées concernant le SmartBubble annoncé pour 6 à 12 places, juste une vitesse de 16 nœuds (30 km/h). Lors de son développement, il était question d’une coque de 7,9 x 3,5 m, pour une hauteur en action au-dessus de l’eau à 3,1 m, qui ne tenait pas compte des foils et des moteurs électriques sous l’eau. A nombre de deux, ces derniers étaient individuellement dimensionnés pour une puissance de 45 kW.
Si à l’origine il était question d’installer une motorisation électrique à batterie, le projet de SeaBubbles a évolué vers l’intégration d’une pile hydrogène permettant d’obtenir davantage d’autonomie sans trop alourdir la chaîne de propulsion. Le pack lithium NMC (nickel manganèse cobalt) était quant à lui suffisamment capacitaire avec ses 22 kWh pour permettre de rejoindre un port en cas de problème de fonctionnement de la pile à combustible.
Lors des premiers essais d’intégration, cette dernière affichait une puissance de 65 kW et était alimentée par un réservoir pouvant contenir 10 kg d’hydrogène sous 350 bars. De quoi disposer d’une autonomie de l’ordre de 150 minutes. Aménageable à bord de différentes façons, les Bubbles n’attendent plus que les opérateurs de transport à travers le monde pour assurer leur succès.
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