Le voile se lèvera mi-octobre 2024 sur la Renault 4 électrique de demain. En attendant, le constructeur diffuse quelques photos montrant les similitudes avec la citadine originelle.
Une 4L électrique, Renault y pense depuis 1972. En partenariat avec EDF, quelques prototypes avaient alors été réalisés. Leurs maigres performances résultaient des technologies de l’époque, et en particulier des batteries plomb : 60 km/h de vitesse maximale, et moins pour obtenir une autonomie comprise entre 60 et 110 km.
La Renault 4 E-Tech fait table de rase de tout cela. Ses seuls liens avec sa devancière sont des reprises d’éléments de style, pour la plupart déjà vus il y a deux ans sur le show-car 4Ever Trophy. C’est déjà le cas avec les vitres de custode en trapèze placées exactement au niveau des roues arrière. Les arrondis semblent cependant adoucis.
La bouille évoque la dernière calandre de la 4L. Sauf qu’elle s’anime en présentant un logo et un contour lumineux. Ce dernier encadre des optiques d’apparence circulaire grâce à la technologie Led.
Les anciennes citadines combinaient à l’arrière, et de chaque côté dans un bloc, le veilleuse et le feu stop à l’étage supérieur, le clignotant au milieu, et le catadioptre encore en dessous. Ces trois niveaux se retrouvent de façon réinterprétée sur la future voiture électrique.
A côté du bloc de droite, le chiffre « 4 » nomme sans équivoque le modèle. Sur les boucliers, les tampons en caoutchouc originels sont suggérés. Dans la même idée, les protections latérales des dernières versions se retrouvent désormais formées directement sur les portes.
Ce qui a fait la praticité de chargement de la 4L, c’est son hayon arrière qui s’élève devant un espace à l’accès bas facilitant l’embarquement de pièces lourdes et relativement volumineuses. Cette recette est conservée sur la Renault 4 E-Tech.
Le constructeur se réjouit de proposer sur certaines versions un toit ouvrant en toile pour « rouler cheveux au vent », comme avec « son aînée ». Cet équipement était cependant rare sur l’ancienne citadine de Renault, contrairement aux Citroën 2 CV et Dyane sur lesquels il était incontournable.
L’idée d’en faire profiter les électromobilistes est cependant excellente pour apporter une touche supplémentaire de fun à laquelle elle se prête très bien.
Il faudra une très importante volonté de la part de Renault pour que la 4 E-Tech connaisse la carrière de la 4L. Pour rappel, plus de huit millions d’exemplaires ont été produits, circulant dans plus de cent pays.
Le succès passerait forcément par un tarif très serré, nécessaire pour reprendre le flambeau des populaires accessibles à une très large majorité d’automobilistes. Commercialisée l’année prochaine, cette future voiture électrique sortira de l’usine française de Maubeuge.
Introduit avec la Renault 5 E-Tech, un Pass (R4 R Pass) sera proposé à partir du 1er octobre 2024 contre 150 euros. Associé à une commande matérialisée avant l’ouverture au grand public, il permettra d’être livré en priorité. Des petits cadeaux sont prévus, comme une miniature de la 4 E-Tech et des invitations à des événements exclusifs.
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