Freevoy, c’est le nom que donne CATL à sa batterie révolutionnaire pour équiper les voitures hybrides rechargeables ou les électriques à prolongateur d’autonomie.
Ajouter de l’autonomie électrique supplémentaire est une excellente idée pour permettre aux véhicules hybrides rechargeables d’effectuer de plus longs trajets, voire de disposer de quoi effectuer les déplacements quotidiens sur la semaine sans avoir à régénérer le pack. N’est-on cependant pas en train de complexifier les choses ou de tout simplement réinventer la voiture électrique ?
Selon le fabricant chinois de cellules de batteries, sa solution Freevoy permettrait de disposer d’une autonomie supérieure à 400 km. En outre, grâce à la recharge ultrarapide 4C, il ne suffirait que de 10 minutes de branchement pour retrouver de quoi parcourir plus de 280 km. Ce qui pourrait rendre les hybrides rechargeables plus performants que les modèles électriques classiques.
Doit-on en passer par là pour séduire les automobilistes qui hésitent à passer au VE ? C’est ce que pense CATL qui pointe comme freins le manque d’autonomie, la lenteur des recharges et les performances réduites à basses températures.
Combinant les chimies lithium-ion et sodium-ion grâce à des connexions mixtes série et parallèles, les batteries Freevoy fonctionneraient aussi bien par -20° C qu’à une température clémente. Elles seraient même encore exploitables à -40° C et pourraient être rechargées à -30° C.
Mises au point il y a environ cinquante ans, les cellules sodium-ion étaient devenus désuètes avec l’apparition de modèles plus capacitaires grâce à d’autres technologies. CATL s’y accroche cependant en cherchant depuis 2021 à les rendre intéressantes pour la mobilité. L’idée de rapprocher les deux chimies était déjà sous-jacente.
Il semblerait que le fabricant chinois ait trouvé une formulation intéressante que le directeur technique Gao Huan a présentée lors d’une cérémonie de lancement. La découverte repose sur un électrolyte à conductivité ultra-élevée sous haute tension, un graphite à charge rapide de deuxième génération, de nouvelles technologies de nano-revêtement pour l’anode, une conception d’électrode à couches multi-gradients, l’intégration de particules à haute activité, un nouvel algorithme pour le BMS, etc.
Les réactions internes secondaires nuisant habituellement à la célérité du transport des ions et à la durabilité de l’ensemble s’en trouvent limitées. Déjà essayées sur plusieurs voitures hybrides chinoises, les cellules Freevoy sont également créditées d’une très bonne fiabilité et de qualités exceptionnelles de sécurité.
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