Spécialisée dans la location d’utilitaires électriques, la coentreprise de Michelin et du Crédit Agricole propose désormais le Mercedes eSprinter.
Watèa est une filiale à 70 % du groupe Michelin et 30 % de Crédit Agricole Leasing & Factoring. Elle a pour mission de « rendre la transition énergétiques des véhicules utilitaires professionnels facile et accessible à tous ». Elle propose pour cela des offres tout-en-un adaptées à différents types de professions et aux collectivités.
En plus de la location des utilitaires et de la fourniture avec installation des solutions de recharge, les abonnements comprennent différents services, comme la personnalisation des véhicules, l’assurance, la maintenance, la formation à l’éco-conduite, etc.
Certains sont spécifiques, optionnels ou non, comme le verrouillage automatique des utilitaires pour les métiers de la logistique, l’aménagement intérieur et la géolocalisation du matériel pour les artisans du secteur de l’habitat, etc.
Pour permettre à tous de réduire l’empreinte carbone de leurs activités professionnelles, Watèa cherche tout particulièrement à rassurer sur l’autonomie des véhicules électriques. Selon les besoins, les recharges peuvent passer par les bornes dans l’espace public qui seront rendues accessibles. Les formules sont donc adaptables au plus près des besoins.
Un calculateur des émissions de CO2 est fourni et un programme de compensation carbone fait également partie des actions auxquelles le loueur peut associer les professionnels exploitant des utilitaires.
L’estimateur en ligne indique par exemple que pour 20 000 km par an, un fourgon de 6 m3 permet d’éviter de relâcher 9 tonnes d’équivalents CO2 et d’économiser 1 900 euros sur la facture d’énergie par rapport à un modèle diesel si les recharges du véhicule électrique sont réalisées à l’entreprise. Les chiffres grimpent à plus de 11 tonnes et 3 450 euros pour un engin comme le Mercedes eSprinter.
Le catalogue de Watéa est divisé en quatre catégories. Dans celle des 3 m3, on trouve les Citroën ë-Berlingo, Toyota ProAce City, Fiat E-Doblo et Nissan Townstar EV. Pour les 6 m3, la sélection compte les Opel Vivaro-e, Fiat E-Scudo, ainsi que deux références dans l’électrique à pile hydrogène : les Peugeot e-Expert H2 et Citroën ë-Jumpy H2. Seul le Ford e-Transit est disponible avec un caisson dans les modèles de 20 m3.
Il existe aussi dans une variante 8 m3, à côté du Mercedes eSprinter. Pour ce dernier, la coentreprise de Michelin et du Crédit Agricole met en avant trois points. Tout d’abord le confort de conduite : « Maniabilité et réactivité, il assure une conduite fluide grâce à une direction précise ».
L’utilitaire de la marque à l’étoile est aussi distingué pour sa polyvalence grâce à « trois capacités de batteries disponibles (56, 81 et 113 kWh) ». Le design a aussi été apprécié : « Des finitions soignées et une interface intuitive qui simplifient la gestion du véhicule et optimisent l’expérience de conduite ».
Pour le Mercedes eSprinter, l’abonnement tout-en-un de Watèa by Michelin démarre à 729 euros. L’offre s’entend sur le fourgon 3,95 tonnes offrant un volume utile jusque 14 m3 et une charge de 1 214 kg. Sa batterie d’une capacité énergétique de 56 kWh lui permet de parcourir jusqu’à 224 km.
« Le Mercedes eSprinter 3,95 t vous accompagnera efficacement dans vos tâches professionnelles », souligne le loueur. Il détaille : Ce modèle « combine parfaitement puissance, efficacité et respect de l’environnement. Il offre une autonomie généreuse et un confort de conduite optimal. Avec son design moderne et ses fonctionnalités technologiques avancées ».
Pour parvenir à ces appréciations, le fournisseur de solutions de locations compte sur les essais effectués par son Lab. L’intérêt porté à ce modèle est ainsi justifié : « Le eSprinter convainc de plus en plus d’opérateurs. Du fait de l’étendue de ses versions, il est logique qu’il soit référencé par Watèa by Michelin ».
C’est en août dernier que l’entreprise a essayé dans des conditions réelles le Mercedes eSprinter équipé de la batterie de 113 kWh. L’expérimentation s’est déroulée dans le Puy-de-Dôme sur environ 2 000 km. « Nos tests sont extrêmement rigoureux. Ils prévoient tous types de parcours, chargé ou à vide, dont des parties de tractage de remorque », explique Fabien Morge, chef de produit véhicules chez Watèa.
L’opération a permis de mettre au jour des consommations contenues et convaincantes pour une belle capacité d’emport. Les tests ne sont pas pour autant terminés. La coentreprise a prévu d’en réaliser également dans les conditions hivernales, espérant pouvoir confirmer sous les basses températures ses premières impressions très favorables.
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