Entre le show-car et le modèle commercialisé qui en est issu, il y a des souvent des différences plus ou moins importantes. Là, Renault montre un intérieur très crédible que l’on aimerait retrouver sur les exemplaires de série de la future Twingo électrique.
C’est dans le cadre du salon automobile Motor Show qui se tient à Bruxelles (Belgique) du 10 au 19 janvier 2025 que Renault a révélé une présentation intérieure sans doute très proche de ce que les automobilistes pourraient trouver dès l’année prochaine dans les Twingo électriques commercialisée. Déjà le volant confirme l’esprit de famille avec les Megane, Scenic et R5 E-Tech.
Le tableau de bord affiche cependant des rondeurs qui peuvent rappeler l’ambiance de la citadine originelle de 1992. On retrouve au centre les trois molettes du dispositif de ventilation. Elles sont toutefois désormais coiffées par la dalle de 10,1 pouces du système multimédia qui fait entrer la Twingo dans une nouvelle ère.
L’ensemble évince l’aspect un peu jouet de la génération actuelle. L’enrichissement qui passe aussi par l’écran numérique 7 pouces de l’instrumentation n’empêche pas d’y trouver une certaine sobriété, en particulier à la place du passager installé à côté du conducteur. Le tout apparaît cohérent, on aurait même envie de dire équilibré.
Plus encore qu’il y a une trentaine d’années, on a souvent plein de bricoles à laisser traîner dans une voiture à usage quotidien pour des distances relativement modérées, que ce soit en ville ou en milieu rural. Elles trouveront leur place dans les multiples possibilités de rangement. Ainsi, en particulier, sous la planche de bord et entre les deux sièges.
Un show-car, c’est avant tout une vitrine des possibles. C’est-à-dire de ce que l’on pourrait trouver dans le modèle de série. Ce n’est pas un engagement, ni une promesse que la configuration présentée sera a minima dans toutes les version depuis l’entrée de gamme.
D’ailleurs Renault évoque dans son communiqué de presse daté du 10 janvier 2025 « de nouvelles intentions » que les prototypes permettent d’explorer et de tester. Ainsi concernant le revêtement du plancher du véhicule qui est réalisé « en liège teinté, un matériau à la fois résistant et durable ». Sera-t-il ainsi proposé au catalogue en 2026 ? Ce n’est sans doute pas très important, du moment que globalement le véhicule emploie de façon importante des matières à l’empreinte environnementale améliorée.
En revanche, le toit panoramique en verre, c’est un peu sur une citadine comme la touche d’évasion que la Citroën 2 CV a su apporter avec sa toile à ouvrir adoptée sur d’anciennes Fiat 500 et des Twingo de première génération. L’originalité sur le show-car exhibé à Bruxelles est la découpe avec des lignes en arrondis. L’intérêt de cet équipement est d’apporter à bord une luminosité naturelle qui donne un meilleur sentiment d’espace.
Il n’est plus très courant d’avoir à bord un rappel de la couleur de la carrosserie. Le show-car de la future Renault Twingo E-Tech fait donc exception à ce sujet en reprenant sur la partie droite de la planche de bord et en zone supérieure des contreportes la teinte extérieure. Cette dernière conditionne aussi la présentation de la sellerie émaillée de motifs colorés qui s’inspirent de la première génération de la citadine.
Il reste quelque chose de ludique et frais dans ce prototype, avec la molette de réglage des sièges au look de roulettes de skateboard, la possibilité pour les passagers assis à l’arrière de plaquer leur smartphone sur la zone aimantée au niveau des appuie-tête des sièges avant, et les messages laissés par les designers avec humour et créativité.
Pour une certaine polyvalence, un peu de modularité est essentielle dans les citadines. Ainsi sur cette voiture électrique à cinq portes pour quatre passagers où la banquette est coulissante avec un dossier qui se rabat en deux parties.
L’extérieur du show-car a déjà été révélé l’année dernière à Paris lors du Mondial de l’Automobile. Jusque dans la forme des blocs optiques, les lignes s’inspirent clairement de la Twingo originelle. Comme sur beaucoup d’autres modèles, la taille des roues revient souvent en critique négative de la part du public.
Des améliorations esthétiques ont déjà été apportées en quelques mois. Elles concernent par exemple les extensions des arches des roues arrière qui ont été réduites, les pare-chocs noirs imprimés en motif nid d’abeille à l’aide d’une imprimante 3D, l’ajout d’une vitre de custode près du rétroviseur, etc.
En seulement deux ans environ, le prototype a été réalisé par la filiale Ampere sur la plateforme AmpR Small. Le modèle commercialisé en 2026 sera construit en Europe, avec un prix d’entrée de gamme qui devrait être inférieur à 20 000 euros selon le communiqué de presse de Renault. Cette citadine branchée soutiendra très bien visuellement la 5 E-Tech dont la présentation a également été inspirée par sa propre histoire démarrée au début des seventies.
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Constructeurs, importateurs, collectivités, entreprises ou particuliers, rejoignez-nous et bénéficiez des nombreux avantages accordés à nos membres.
Vous souhaitez rester au courant des dernières nouveautés et recevoir une notification dès qu'un article est publié, inscrivez-vous à notre newsletter !