Avec l’idée de tendre le plus possible vers une recharge qui dure à peine plus de temps que de faire le plein d’un réservoir en carburant, Siemens va rendre le réseau allemand Aral Pulse plus efficace et plus sûr.
Siemens Smart Infrastructure a remporté un contrat de cinq ans pour permettre à 300 stations de recharge Aral Pulse dédiées aux véhicules électriques de délivrer en toute sécurité des puissances supérieures pouvant grimper jusque 400 kW. L’équipementier allemand va pour cela déployer sa solution Electrification X du portefeuille de produits Siemens Xcelerator.
Au total, ce sont 3 000 chargeurs haute puissance qui vont ainsi être supervisés en temps réel via une plateforme unique compatible avec tous les fabricants ayant fourni les bornes. La mission complète va consister à exploiter, optimiser et sécuriser de manière centralisée les stations de recharge Aral Pulse.
Pour Alexander Junge, membre du conseil d’administration d’Aral AG en charge de la division Electromobilité, installer les meilleurs chargeurs ne suffit pas : « Les mises à niveau nécessitent également une connexion efficace et fiable au réseau électrique ».
Avec l’offre Electrification X de Siemens, tous les messages relatifs à la sécurité en provenance des 300 stations seront centralisés sur un tableau de bord. Cette surveillance numérique permettra de visualiser l’ensemble de la distribution d’énergie, ainsi que toutes les données d’exploitation dont celles remontant d’éventuels problèmes.
Un service central utilisant le cloud servira d’hébergement et diffuseur pour les correctifs et les mises à jour à distance, ainsi que pour l’authentification des utilisateurs. Le tout sera sécurisé par un système SIEM (système de gestion des informations et des événements de sécurité) capable de détecter des attaques.
Un des rôles majeurs de la gestion dynamique de la recharge est d’éviter les éventuelles limitations de capacité par le gestionnaire du réseau de distribution susceptibles entraîner de coûteuses sanctions.
PDG d’Electrification et d’Automatisation chez Siemens Smart Infrastructure, Stephan May explique que le projet avec Aral Pulse « est un bon exemple de la manière dont nous pouvons connecter le monde réel et le monde numérique. Les sous-stations sont le cœur physique de l’approvisionnement en énergie de l’infrastructure de recharge d’Aral, mais sans la connexion au monde numérique, chaque système resterait cloisonné ».
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