L’Arval Mobility Observatory vient de publier son Baromètre annuel des Flottes et de la Mobilité. Le résultat d’une enquête que l’institut Ipsos a menée dans 30 pays auprès de 8 061 entreprises dont 300 en France. Ce baromètre 2025 permet tout d’abord de dresser un état des lieux des flottes automobiles des entreprises françaises. Il montre que la plupart de ces dernières ont bien commencé à s’engager ans la transition énergétique. Les incitations à le faire sont nombreuses mais quelques freins subsistent, notamment concernant la recharge des véhicules électriques. Le développement de solutions en entreprise comme au domicile des salariés devient donc une priorité des décideurs. Concernant le financement de leur flotte, la Location Longue Durée reste le mode privilégié des entreprises françaises. Des entreprises qui ont encore quelques défis à relever pour mettre en œuvre les alternatives au thermique d’ici 2035.
Le baromètre des Flottes 2025 confirme les engagements des gestionnaires de parcs automobiles en termes de transition énergétique. 84% des entreprises françaises l’ont déjà engagée ou envisagent de le faire dans les trois prochaines années. 65% d’entre elles ont déjà intégré dans leur parc des véhicules particuliers électriques ou hybride rechargeables. Un chiffre stable par rapport à 2024 et qui place toujours la France devant la moyenne européenne (42%). Concernant les véhicules 100% électriques, une entreprise sur deux déclare les utiliser ou envisage de le faire d’ici trois ans. Dans ce domaine, la France se classe quatrième, derrière la Norvège (79%), la Suède (60% et le Royaume-Uni (53%). Du côté des Véhicules Utilitaires légers (VUL), la transition énergétique demeure moins rapide. Seules 26% des entreprises ont recours à des VUL électriques ou à hydrogène, ou envisagent de le faire.
L’enquête de l’institut Ipsos donne des indications sur ce qui pousse les entreprises à s’engager dans la transition énergétique. 28% d’entre elles mettent en avant un coût de possession inférieur et 32% le respect de leurs engagements RSE. La réduction des coûts de carburant n’arrive qu’en cinquième position, alors qu’elle arrive en tête à l’échelle européenne (32%). Les freins à l’adoption des véhicules électriques restent identiques d’une année sur l’autre. Plus de 8 entreprises sur 10 mentionnent au moins une raison liée aux points de recharge. Le développement de solutions de recharge en entreprise ou au domicile des salariés devient donc la priorité des décideurs. 87% d’entre eux ont ou pensent mettre en œuvre une politique de recharge dans le futur. 65% ont déjà installé des points de recharge sur site ou envisagent de le faire dans les 12 prochains mois.
Année après année, la Location Longue Durée (LLD) s’affirme comme le mode de financement privilégié pour développer les flottes d’entreprises. Toutes tailles confondues, près d’une entreprise sur deux en France (47%) y a recours aujourd’hui comme principale source de financement. Une proportion supérieure de 20 points à la moyenne européenne (27%). Cela place la France au même niveau que l’Espagne (47%) ou la Suède (46%). Le recours à la LLD devrait demeurer à un haut niveau dans les années à venir. Cette méthode de financement conserve en effet la confiance des entreprises. Une sur deux affirme vouloir la développer ou y recourir dans les trois ans à venir. Le potentiel de croissance de la LLD se renforce surtout dans les petites entreprises (+12 points en un an). Par contre, il semble ralentir dans les moyennes entreprises (-7 points) et surtout dans les grandes sociétés (-15 points).
Au regard des besoins constants de mobilité, les décideurs restent confiants sur la stabilité de leurs flottes dans le futur. Ils sont 61% à privilégier ce scénario en France contre 28% qui pensent augmenter la taille de leurs flottes. Cette stabilité cache néanmoins des écarts selon la taille des entreprises. Les grandes entreprises ont tendance à anticiper une légère baisse de la taille de leur parc de véhicules. Par contre, les petites structures continuent de voir croître les besoins de mobilité liés à leur activité. Les besoins de mobilité restent en effet avant tout liés au développement des activités des entreprises (83%, +7 points). Ceci sous réserve de l’impact des récentes évolutions fiscales et réglementaires (réforme des avantages en nature, taxe sur le verdissement des flottes). L’adaptation aux politiques restrictives reste d’ailleurs l’un des principaux défis en matière de gestion des flottes dans les prochaines années.
INFOS
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22, rue des Deux Gares
92564 Rueil-Malmaison Cedex
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