L’an dernier, le leasing social avait fortement boosté les immatriculations de véhicules électriques en mars. En 2025, l’absence d’un tel dispositif en cette période de l’année se traduit logiquement par une baisse des immatriculations. Le recul s’élève à 14% par rapport à mars 2024 et atteint même 46% chez les particuliers. Heureusement, le bond spectaculaire (+54%) de l’électrification des flottes chez les professionnels a limité la casse. Dans ce marché en recul, la R5 E-Tech electric affiche elle sa bonne forme. Elle obtient l’un de ses meilleurs scores et retrouve largement la tête du classement des immatriculations. Derrière, si Tesla fait beaucoup mieux qu’en février grâce à la Model Y, elle reste loin de ses résultats passés. Leader surprise en février, la Citroën ë-C3 rentre dans le rang en mars mais se maintient à un bon niveau.
Battue d’une courte tête en février, la R5 E-Tech electric récupère la tête du classement et confirme son succès. Avec 3.340 immatriculations, elle réalise le deuxième score de son histoire et devance désormais très largement la concurrence. Depuis le début de l’année, Renault en a écoulé 9.187 exemplaires contre 6.191 à la Citroën ë-C3, excellente deuxième. La marque au losange a également d’autres motifs de satisfaction avec les résultats du mois de mars. Le Renault Scénic E-Tech se retrouve en effet sur le podium avec 2.225 immatriculations. Cela porte son total à 4.396 exemplaires mis en circulation depuis janvier. La Voiture de l’Année 2024 semble avoir trouvé son public. En sixième position avec 990 immatriculations, la Renault Mégane E-Tech complète le succès du constructeur français en mars.
Bien que meilleurs que ceux de février, les résultats de Tesla demeurent mitigés en Mars. Certes la Model Y occupe la seconde place du classement avec 2.318 immatriculations, mais elle ne retrouve pas ses scores de l’an dernier. Par rapport à 2024, le recul est de 37%. Ceci malgré des remises importantes sur les anciens modèles et les premières livraisons de la nouvelle génération du Model Y. Depuis le début de l’année, avec 4.396 exemplaires, la Model Y reste sur le podium des immatriculations de véhicules électriques. Mais l’écart se creuse avec la R5 E-Tech electric alors que le Renault Scénic la talonne désormais. De plus, la Model 3 n’arrive qu’en neuvième position du classement en mars avec seulement 819 mises en circulation. Pour couronner le tout, le boycott de Tesla à cause des polémiques entourant Elon Musk commence à prendre de l’ampleur.
En février, la Citroën ë-C3 avait créé la surprise en prenant la tête des immatriculations de véhicules électriques. Pour que ses clients bénéficient du bonus maximal, Citroën avait accéléré au maximum les livraisons de sa citadine électrique low-cost. Avec 1.585 immatriculations, les livraisons retrouvent en mars un rythme normal mais qui demeure soutenu. Une preuve du succès réel de la ë-C3. D’ailleurs, sur le premier trimestre 2025, celle-ci occupe la seconde place du classement, loin devant la Model Y. Autre marque française du groupe Stellantis, Peugeot a connu un mois de mars plus difficile. Largement leader en mars 2024, la e-208 ne se retrouve qu’en cinquième position avec 1.034 mises en circulation. L’e-3008 sort lui du Top 10 (662 immatriculations) et souffre de la comparaison avec le Renault Scénic, son concurrent direct.
Les marques françaises ont largement dominé le marché français du véhicule électrique en mars. Hormis Tesla, seules deux marques étrangères intègrent le Top 10. Il s’agit de Volkwagen, septième avec l’ID.3 (879 immatriculations) et Mini, dixième avec la Mini Cooper SE (783 immatriculations). Le groupe Volkswagen place tout de même quatre autres véhicules dans le Top 20. L’Audi Q4 e-tron termine onzième, le Skoda Enyaq 13ème, la Volkswagen ID.4 dix-septième et la Cupra Born vingtième. Très loin de leurs résultats passés, la Dacia Spring et la Fiat 500e figurent dans les profondeurs du classement. Petite lueur d’espoir pour Fiat, la Grande Panda fait son apparition dans le Top 20 à la 19ème place. Enfin, pourtant annoncées comme une grande menace pour les constructeurs européens, les marques chinoises brillent elles toujours par leur absence.
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