Plus de 500 scientifiques du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du climat (GIEC) s’étaient réunis la semaine dernière à Paris pour parler du réchauffement climatique. Les conclusions de ces débats présentées vendredi sont sans appel : “le réchauffement du système climatique est sans équivoque”. Le rapport qualifie de « très probable » (+90% de chance) le rôle des activités humaines dans l’augmentation des températures moyennes depuis le milieu du XXe siècle.
Ainsi, d’ici 2100, selon les scénarios de développement économique étudiés : – la température moyenne à la surface du globe devrait s’élever entre 1,1 et 6,4°C, – les précipitations augmenteraient dans les hautes latitudes et baisseraient dans les zones subtropicales, – les canicules et vagues de chaleur continueront à être plus fréquentes avec des sécheresses plus longues et plus intenses en zones tropicales et subtropicales. Les cyclones tropicaux seront quant à eux plus intenses, – le niveau des océans va s’élever entre 0,18 et 0,59 mètres. Mais notons que ces chiffres pourraient être sous-estimés en raison de l’accélération possible de la fonte des glaciers du Groenland.
Pour le Réseau Action Climat-France, ce verdict des scientifiques appelle dès maintenant une réponse efficace et rapide de la part de la Communauté internationale ainsi que du Gouvernement. Pour éviter le pire, il faut limiter le réchauffement en deçà de 2°C d’ici la fin du siècle, par rapport aux températures préindustrielles. Ceci implique pour les pays industrialisés, dont la France, de réduire de 30% leurs émissions de GES d’ici à 2020…
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