Souvenez-vous, en 2006, PSA présentait ses premiers prototypes de véhicules hybrides diesel-électricité. Deux ans après, Le magazine « les Echos » annonce que le constructeur français a renoncé à l’enveloppe de 100 millions d’euros d’aides publiques et a modifié son programme.
Cette décision résulte de l’incertitude d’une subvention du gouvernement pouvant être remise en cause par la Commission de Bruxelles. En effet, celle-ci menace le constructeur d’une enquête appronfondie, soupçonnant une possible distorsion de concurrence. Le programme hybride de PSA, d’un montant de 471 millions d’euros, devait recevoir des aides publiques s’élevant à 101 millions d’euros, dont 51 millions d’euros sous la forme de subventions et le solde en avances remboursables.
Le groupe PSA a painsi reféré jeter l’éponge et faire cavalier seul avec pour nouvel objectif de proposer un véhicule hybride sur le marché en 2011.
De l’hybride de « Mr tout le monde » à l’hybride haut de gamme
Donc adieu au projet de 308 hybride, véhicule qui aurait pu être destiné à « Mr tout le monde » avec un surcoût de seulement 1500 à 3500 € par rapport à un véhicule thermique équivalent. A la place, PSA proposera un hybride haut de gamme avec une chaîne de traction dérivée de son moteur DV6 (diesel 1,6 l). Ce véhicule pourrait être le remplacant de l’actuelle C4 mais en version haut de gamme. En terme de batteries, le choix n’est pas encore fixé entre du Ni-Mh qui équipe les Prius et Civic actuelles et la technologie lithium-ion. A suivre…
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